lundi 24 février 2020

Sac Georges


Voilà, j'ai enfin cousu Georges.
J'ignore quand est-ce que Virginie (alias Vinydiy) a créé ce patron… mais une chose est sûre, chaque jour j'en vois au moins une dizaine de nouvelles versions sur Instagram.



"Georges" est un best seller. C'est l'équivalent, dans l'univers des patrons d'accessoires, de la combinaison "Sirocco" dans celui de l'habillement. Et quand tu croises quelqu'un avec un Georges en bandoulière, tu reconnais instantanément ce modèle cousu main…


J'ai acheté ce patron en ligne en profitant d'un promo sur le site Makerist il y a presque un an. De mémoire, il était à 2 euros… J'ai quand même eu quelques scrupules à le payer ce prix dérisoire, eu égard à la créatrice qui pratique déjà des prix mini (le patron plein tarif n'est qu'à 3 euros sur son site).


Bref ! J'avais une chute de Wax (acheté en vacances sur le marché de Loches) et qui m'avait servi pour me faire la jupe twist de Vanessa Pouzet. J'avais également une chute de coton pour la doublure et du simili. Tout en stock donc, à l'exception de la sangle, des zips et des attaches.


Le livret peut faire peur quand tu découvres le PDF de 40 pages… Mais plus de la moitié est consacrée au patron. Pas spécialement utile puisque les pièces sont toutes à angles droits et les mesures sont indiquées dès le début.
Chaque étape est parfaitement expliquée, très bien illustrée. Tout s'emboite parfaitement. C'est un régal.


Si je dois parler de points que j'ai trouvés difficiles :

J'ai un petit peu ramé pour faire la surpiqûre le long du passepoil, malgré l'utilisation d'un pied en téflon. Je crois que c'est dû à l'entraînement de ma machine Silvecrest de Lidl qui peut être un peu faiblard sur les grosses épaisseurs de tissus.



L'ensemble de l'ouvrage étant quand même raide et un peu "encombrant", il faut se ménager un peu de place pour manipuler le sac autour du pied de biche.




Mais franchement, le niveau de difficulté est hyper abordable.


Le résultat est tellement gratifiant.
Le sac est beau, bien fini, archi propre. Il est doté de plein de poches : une zippée sur l'extérieur et des poches plaquées sur l'autre côté et à l'intérieur. Il est logeable pour emporter des affaires pour un week-end, aller au sport, ou pour faire un sac à langer. Non vraiment, le patron est très bien étudié.


Je suis bien contente de ce premier Georges que je pense offrir.
Je suis sûre que j'en ferai d'autres.




samedi 15 février 2020

Pyjama pour homme



Un fois n'est pas coutume, j'ai cousu pour mon conjoint… Et à sa demande, s'il vous plait.

Il m'a demandé un pyjama. Oui, ça fait pas fou-fou dit comme ça… Oui un pyjama. Certains en portent encore… L'homme de la maison est de ceux là.
Par expérience, nous savons que les pyjamas (surtout les 1er prix) finissent par rétrécir, donnant à l'allure générale un coté péquenaud-pêche-aux-moules pas des plus sex...

Bref, un bon pyj, faut y mettre le prix. Et comme l'Homme est radin sur certains achats, et la Dame couturière…. j'ai dit ok.

J'ai profité des soldes sur Bennytex pour acheter du jersey noir pour le haut et du coton à motifs discrets pour le bas.


J'ai fait le pantalon en me basant sur un bas de pyjama… mais j'ai oublié de tenir compte du fait que celui qui m'a servi de modèle était en maille extensible.
Du coup, celui que j'ai cousu est un peu étroit à l'enfilage et au porté. Pour être très honnête, il est même très ajusté, pour ne pas dire moulant.
L'Homme ne s'en plaint pas et le trouve confortable… Une taille supplémentaire aurait largement convenu… comment dire….Là, il est tellement près du corps ce fute qu'il ne laisse aucune place au mystère disons. (En même temps je sais déjà ce qu'il y a dessous…).
Pour la ceinture, j'ai utilisé une bande du jersey du tee-shirt dans lequel j'ai passé un gros élastique plat.


Pour le tee-shirt, j'ai utilisé le patron gratuit "Hercule" de Urban Fairy, avec finition col rond.
J'ai respecté le cahier des charges : basique de chez basique. All Black. Je l'ai volontairement taillé large pour plus d'aisance. J'ai ajouté des manches longues (le patron les prévoit courtes).



Globalement c'est pas mal si ce n'est ce pantalon tout juste assez large. L'avantage du sur-mesure, c'est quand même de pouvoir avoir des longueurs nickels (l'Homme étant grand et mince, c'est souvent feu de plancher et manches à peine assez longues).

Je crois qu'il est content.
(#teamjoieinterieure)

Il a même accepté que je prenne quelques photos au réveil…. Dingue.



lundi 3 février 2020

Tee shirt Camélia Superbison (version B)


J'ai reçu en cadeau le super patron du tee-shirt Camélia de Superbison. Ca ressemble à un patron de "basique" mais c'est tout sauf un basique… Il existe 4 versions très différentes de ce patron, et deux possibilité de finitions pour le bas (arrondi ou droit).

Moi, j'ai littéralement craqué sur la version B avec ses empiècements épaules et dos.



C'est donc avec ce modèle en tête que je me suis mise en quête de jersey sympa. J'ai trouvé chez Tissu Myrtille Orvault un jersey tacheté tout joli, que j'ai pu associer à un autre jersey uni assorti.



Après, que dire ? Le patron est lisible (moi j'ai la version PDF imprimée sur Traceur qui compte pas moins de 3 feuilles), les explications limpides….
J'ai décalqué, coupé le calque, le tissu et cousu en une soirée.



La surjeteuse m'a permis de tester enfin pour la première fois la couture du jersey propre et nette.

Un régal.
Je n'en reviens pas moi-même d'avoir réussi à faire ce joli col en V.



Le tee-shirt taille convenablement même si je trouve que ce tissu montre plus les défauts qu'il ne les cache... Cela n'a rien à voir avec le patron.

Camélia est une pépite et il me tarde de recoudre d'autres versions, avec des empiècements de dentelles, des volants…. Les possibilités sont infinies. Merci Superbison !



Ma première culotte cousue main


J'ai participé samedi dernier à un atelier "je couds ma petite culotte" dans la boutique Mercerine de Leclerc Nantes Paridis.
C'était un cadeau d'anniversaire (en avance) offert par l'amoureux.

L'atelier, d'une durée de 3 heures était animé par la grande papesse du genre : Charlotte Jaubert.
A 27 ans, elle a déjà écrit deux livres pour apprendre à coudre sa lingerie et ses maillots de bains, elle donne des cours de couture (en vrai et en vidéo), créé des costumes de scène et est en train de préparer sa ligne de maillots de bains.
Bref, pas n'importe qui quoi...

Alors au moment de l'inscription, le magasin m'a remis une liste de fournitures à acheter… Sans trop de précisions.
J'ai trouvé une très jolie dentelle vert émeraude à l'Atelier des Tissus, ainsi que du jersey de bambou pour le fond de culotte. En revanche, je n'ai jamais réussi à mettre la main sur des élastiques dans les mêmes tons.... J'ai écumé plusieurs Merceries Nantaises (Mercerine, l'Atelier, Mondial et même Myrtille…).... sans jamais trouver autre chose que du blanc, du noir, du nude…. un peu de rouge et de bleu à la rigueur.


Bref, je me suis rabattue sur du noir que je trouvais moins classe. La bonne surprise est quand même le prix des fournitures : moins de de 10 balles, et largement de tissu de reste pour faire deux culottes de plus.

Au début de l'atelier, Charlotte a commencé par nous expliquer les différentes matières… naturelles, synthétique.... Puis comment "sentir" le sens d'élasticité de nos matières pour les couper convenablement. Il faut choisir la tension la plus ferme dans le sens de la largeur de la culotte.
Plumetis, résille, dentelle, jersey… En fonction de la "souplesse", elle nous a orienté sur des élastiques…. en privilégiant les plus fermes pour le tour de taille et les plus souples pour le tour de cuisse.



J'avais peur que les 3 heures soient longues à passer, moi qui ne suis plus habituée à aller "à l'école".
Mais finalement, je ne les ai pas vues défiler.
Découpe du patron, des tissus… coutures de bâti, puis zig zag et surjeteuse…. et finalement, la culotte prend forme, avec des finitions pas si mal pour une première.

Au cours nous étions 4 couturières, plus la chargée d'animations du magasin. Bref, en tout petit comité, idéal pour apprendre et échanger.

J'ai apprécié les qualités pédagogiques de ma prof d'une après midi. Elle nous a donné de bons conseils et parmi eux le plus important : celui de ne pas se mettre la pression, d'accepter que la première culotte soit imparfaite.



Au final, je trouve que ce n'est pas si compliqué de coudre une culotte. La principale difficulté selon moi est de "doser" la tension de l'élastique.

J'ai aimé ce moment, rencontré de sympathiques couturières de la région. J'ai aussi particulièrement apprécié que l'atelier ne finisse pas tout pile à l'heure prévue. Charlotte et l'animatrice du magasin sont restées avec nous presque 3/4 d'heure de plus pour finir, tranquillement, sans pression. La classe.

A la fin, j'ai troqué un bout de ma dentelle verte contre un bout de la dentelle noire d'une autre participante. Et ce midi, je suis retournée acheter du biais élastique…. Charlotte avait prévenu : la couture de culotte est addictive. J'ai hâte de continuer et de m'améliorer !