mardi 26 septembre 2023

Pantalon California d'Atelier Scammit

Il y a des projets, comme ça, qui font vraiment progresser et grandir. Et je crois avoir encore amélioré mon niveau de couture avec le pantalon California d'Atelier Scämmit

Au départ, il y avait ce magnifique tissu en velours de chez ma petite Mercerie que j'ai obtenu gratuitement grâce à un concours sur Instagram. Et oui, pour une fois, le gros lot est tombé chez moi : 100 euros en bon d'achats chez ma petite Mercerie et un accès illimité aux cours en ligne de "l'Atelier des Gourdes" pendant 12 mois. Ce bon d'achat était une vraie aubaine de prendre un tissu plus cher que ce que j'ai l'habitude de prendre. Ce velours 500 raies bleu roi contenant un peu d'élasthanne m'a tout de suite tapé dans l'oeil. Il représente à lui tout seul plus de la moitié du bon cadeau. J'ai donc reçu mon tissu à la fin de l'hiver. Et puis j'ai traîné à trouver le bon patron, jusqu'à redécouvrir le California d'Atelier Scämmit. Un pantalon taille très haute, cintré aux hanches et large sur les jambes. J'ai vu sur les réseaux sociaux des versions magnifiques, en velours, toile, jean... dans des couleurs incroyables. Et surtout, j'ai vu les détails fabuleux de ce pantalon : grandes poches, poche ticket, surpiqûres. Mon choix était fait.

 

Honnêtement, j'ai pris peur lorsque j'ai ouvert le livret et pris mes mesures. Entre la taille et les hanches, je varie d'un petit 42 au 38. J'ai cousu assez peu de pantalons et quasiment jamais fait d'adaptations compliquées. J'ai donc décalqué mes pièces et essayé de redessiner les lignes en passant d'une taille à l'autre. Pas simple du tout, notamment pour les petites pièces type entrée de poches et sacs de poche. En plus, la pièce qui forme la poche est faite d'un seul tenant et non de deux comme j'ai l'habitude de voir. Le tissu est donc plié en deux et inséré dans la couture de côté du pantalon. Mais ça, tant que tu n'as pas cousu le bidule, c'est un peu difficile à visualiser à plat, sur du papier. De même que le report des crans et repères est un peu ardu une fois que tu as adapté les pièces.

 

J'ai donc demandé à mon copain Google un tuto générique pour adapter un pantalon... et il faut croire qu'il y a un Dieu de la couture... Je suis tombée en first résultat sur la vidéo Youtube de Charlène qui répond parfaitement à la question avec, je vous le donne en 1000, le pantalon California ! Elle aurait pu prendre n'importe quel autre patron mais il fallu que cela tombe précisément sur celui là-même que j'étais en train de coudre. Autant dire que cette vidéo m'a fait gagner un temps précieux et mieux appréhender l'imbrication des différentes pièces. 

Sur ce, le printemps touchait à sa fin et je ne me sentais plus du tout l'envie de coudre un lourd fute en velours. J'ai remisé mon patron jusqu'à ces jours ci. Evidemment, reprendre les pièces adaptées (avec plus ou moins de succès) me faisait un peu peur. Mes découpes papiers me semblaient imprécises. Aussi, une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de faire une toile, dans un coton épais légèrement extensible qu'il me restait en stock. Grace à la vidéo de Charlène, je me suis rendue compte que je pouvais faire un test uniquement en cousant un short. Ca paraît idiot mais je n'y aurait pas forcément pensé moi-même. Les adaptation sont à faire uniquement sur la partie haute du pantalon donc c'est plus simple et moins gourmand en tissu. 

J'ai donc fait cette toile en simplifiant au max : pas de poches plaquées aux fesses, pas de poche ticket, pas de surfil, pas de passants de ceinture, pas de finitions bordées de biais. C'est un bon moyen de comprendre les étapes de montage et de s'entrainer sur les difficultés, notamment la pose de la braguette. Cette toile à confirmé que mes adaptations de patron étaient correctes et j'ai donc pu donner les premiers coups de ciseaux dans mon joli velours bleu roi.

La couture a été grandement facilitée par le test de la toile. On comprend bien mieux comment les pièces s'emboitent et là où il faut être vigilant. Notamment sur le respect des marges de coutures ou des espacements de surpiqûres. En effet, certaines pièces surpiquées viennent ensuite se positionner en vis à vis et un décalage est à éviter. Je pense par principalement à la réhausse, au dessus des fesses. Moi, par exemple, le résultat n'est pas parfait malgré le soin que j'ai apporté à cette étape.

 

Que dire du patron ? L'excellente réputation d'Atelier Scammit n'est pas usurpée. Tout est fait pour vous guider et vous aider à obtenir un résultat extrêmement qualitatif. Il n'y a pas d'a peu près, ou de trucs faits à la va vite.... L'envers est aussi beau et propre que l'endroit. Et rien, vraiment rien ne laisse le sentiment d'avoir été bâclé ou simplifié par confort de couture ou paresse. 

Les poches sont belles et montées avec le tissu sur l'extérieur volontairement pour que le pantalon soit très beau même retourné. On s'applique à finir le pont et le sous-pont de braguette avec du biais, de même que la ceinture intérieure. J'ai oublié de préciser qu'une vidéo très bien faite vient compléter le livret explicatif. Ce qui, entre nous, est une bonne chose car j'aurai eu du mal à bien comprendre uniquement avec les photos.


 

Je me suis aussi mieux débrouillée à la surjeteuse, grâce aux cours gagnés avec l'Atelier des Gourdes. Je vous conseille vivement son cours sur le sujet qui permet de bien comprendre les réglages de la machine. Pour 29 euros, c'est un très bon investissement et le cours est extrêmement bien fait. Dans le cadre de ce pantalon, j'ai par exemple fait pour la première fois des surfils à 3 fils, bien plus étroits et discret que ceux à 4. Je me suis rendue compte, grâce à ce cours, que je n'utilisais pas ma surjeteuse à son plein potentiel et de manière tout à fait correcte. Bref, foncez !


Au porté, California est parfait. Vraiment. Comme il est prévu pour une stature d'1,68m et que je fais 10 cm de moins, forcément, il remonte très haut sur ma taille. Mais cela ne me dérange pas du tout. Je le trouve très confortable : à la fois bien emboitant mais souple grâce à l'élasthanne du velours. J'ai oublié de dire que les poches sont immenses et donc forcément géniales.


J'ai quand même relevé quelques points sur lesquels je dois m'améliorer : le strict respect des espacements de surpiqûres sur la réhausse pour qu'elles s'alignent parfaitement. Je dois aussi revoir sur mon patron l'emplacement des passants de ceinture. Je ne sais pas ce que j'ai bricolé mais ils sont un peu décalés. D'ailleurs, je pense que je ferai des passants plus longs la prochaine fois (ici 9 cm) car il ne permettent pas de passer la ceinture en double (au niveau du surplus qui passe dans la boucle). 

Ce qui me surprend, à l'issue de ce projet, c'est ma zénitude. En général, après les sessions de couture longues et minutieuses, j'ai une espèce de lassitude voire de rejet de la couture pour quelques temps. Comme une overdose d'avoir fini un projet presque dans la douleur. Là, rien et tant mieux. Et pourtant, il y a eu ces adaptations, la toile et enfin le pantalon. Mais tout va bien.

Clairement, ce patron n'est pas destiné à quelqu'un qui débute en couture. Néanmoins, avec patience et longueur de temps, méticulosité et précision, c'est faisable. Avec à la fin, ce sentiment dingue d'avoir un pantalon unique. 

Voilà qui me donne bien envie de tenter d'autres patrons Atelier Scämmit en tous cas.
















mercredi 13 septembre 2023

Gilet Maël de Superbison

 

Je continue de tenir mes résolutions pour limiter mes chutes de tissus. 

Après avoir cousu mon petit gilet "la Grande Ourse", il me restait une quarantaine de centimètre de velours sherpa (recto velours, verso moumoute). De quoi faire tenir un petit gilet de berger pour ma fillette.

Evidemment, avec une si petite quantité, j'ai du couper dans le sens inverse de la laize. Ne me jetez pas de cailloux, les puristes ! Le tissu est non extensible et c'est passé nickel. Les rayures du velours sont donc horizontales et ça rend très bien.

Des patrons de gilets de berger, il en existe moults sur internet. Je me suis souvenue du patron Maël, disponible gratuitement sur le site de Super Bison dans la taille 2 - 12 ans (payant pour les tailles bébé), et que j'avais depuis des années.

A la base, le patron est prévu pour être doublé, et avec des liens à nouer insérés entre les deux épaisseurs.

 

Comme je ne souhaitais pas cacher la moumoute, j'ai recoupé l'équivalent des 8 mm de marges de couture sur le pourtour (devants, encolures, bas du dos et emmanchures) et mis un biais pour la finition. J'ai récupéré ma surjeteuse. J'ai donc pu cette fois, faire de beaux surfils sur les coutures intérieures. 

N'ayant pas de doublure pour insérer les liens, je suis partie sur une fermeture de type brandebourgs, ou bidules à dufflecoat, si vous préférez. J'ai trouvé assez peu de tutos sur le sujet (appel aux créatrices de contenus couture !).

Du coup j'ai tenté par moi même :

J'ai créé des lanières dans le biais. Je vous conseille d'investir dans un "retourne biais" pour éviter de finir les nerfs en pelote à cette étape.

Puis, j'ai cousu des espèces de petits triangles dans ce même biais. J'ai acheté un bouton en bois et cousu le tout. Je trouve le résultat très mignon, et parfaitement assorti à cette petite blouse récemment cousue issue d'un ancien numéro d'Ottobre Design.

Et pour finir, j'ai cousu une très belle étiquette "La Vie Douce", achetée sur le stand d'Ikatee au dernier CSF.

J'espère qu'elle aura l'occasion de le porter un certain temps. Elle voulait un gilet de berger depuis longtemps. Mais bon, le gilet sans manche, c'est un peu chaud pour la fin de l'été et un peu limite pour l'hiver. Je me méfie des vêtements enfants pour les mi-saisons qui ne sont finalement que très peu portés.

Déjà que  je trouve le concept de doudoune sans manche assez tordu alors un gilet sans manche.... ? A voir donc ! Mais vu l'enthousiasme de sa nouvelle propriétaire, je pense que ce Maël aura une belle et longue vie.

 

Tissu : Mondial Tissus (44 x140 cm)

Biais : 3,50 m (dont 3, 20 pour le pourtour et les emmanchures, le reste pour l'attache)


dimanche 10 septembre 2023

Gilet La Grande Ourse - patron d'Ikatee



Il faut bien l'avouer : le patron "la Grande Ourse" d'Ikatee est certainement le patron bébé le plus mignon du monde.

C'est devenu mon cadeau de naissance préféré à offrir. Faut dire que j'ai aussi pas mal éclusé les cousettes de capes de bains et autres bavoirs.  Pourquoi la Grande Ourse est il un modèle on aussi top ?

Parce que tout simplement il provoque deux effets à celui ou celle à qui on l'offre : Ooooooooh et Whouaaa . "Ooooh" pour ces oreilles trop chou qui dépassent de la capuche et "Whouaaa" quand tu annonces que c'est un cadeau cousu main.

Je crois que j'ai offert ce gilet au moins 3 fois. 

Ma première version était non doublée (en matelassé) et clairement, les finitions avec les coutures apparentes n'étaient pas formidables. Les suivantes étaient plus réussies avec la doublure pour cacher tout ça, mais tout de même finies avec un biais sur le pourtour.

Pour ce nouveau cadeau, j'ai voulu tenter la moumoute. Je voulais un extérieur velours et un intérieur en bouclette style mouton. J'ai trouvé un tissu deux en un chez mondial tissu. Officiellement cela s'appelle un velours doublé sherpa (velours face A et moumoute face B). Ce tissu bi-matière évitait d'acheter de la doublure et d'avoir à couper les pièces en double. Sauf que quand même, les bords coupés ne pouvaient pas rester tels quels car sujets à l'effilochage. Donc, j'ai acheté du biais pour finir les côtés visibles (devant et bas + capuche).

J'ai donc surfilé les côtés tout comme il faut. Ce à quoi je n'avais pas pensé (#petitetête), c'est aux coutures apparentes sur la bande d'encolure et aux poignets. N'ayant pas acheté assez de biais (le magasin est à 20 bornes), j'ai donc décidé de fabriquer du biais dans une chute d'un tissu assorti que j'avais en stock et plutôt neutre.

 

Revenons sur cette histoire de surfil. Ma surjeteuse étant en réparation, j'ai fait ça au point zigzag de la machine à coudre. Tout aussi efficace mais moins joli (et surtout beaucoup plus long).

La Grande Ourse est un patron plutôt simple à faire. Peu de pièces, des manches raglans....

La difficulté pour moi est dans la finition des manches (doublées ou finies par biais). En effet, ces tout petits poignets sont bien difficiles à passer sous le pied de biche et trop étroits même en utilisant le bras libre. J'ai donc décidé de faire quelque chose de peu académique et je n'en suis pas fière : j'ai cousu le biais au bout des manches AVANT d'assembler les manches. Ce qui a pour conséquence, bien sûr, d'avoir les extrémités du biais piquées dans la couture de côté... C'est pas ce qu'il y a de plus propre.

Ce patron est très modulable : avec ou sans doublure, avec ou sans biais de finition. Coupe longue ou courte (celle que j'ai choisie). Il est possible de faire des oreilles de lapin, d'ours ou même des bois  de rênes, de supprimer la capuche.

Pour les oreilles, j'ai dû un peu ruser. Comment faire ces oreilles, moumoute devant et velours derrière, sans utiliser un autre tissu de doublure ni mettre un biais sur le pourtour qui aurait tout gâché (je rappelle que mon tissu est un 2 en 1 : velours d'un côté collé sur moumoute de l'autre) ?

J'ai simplement coupé mon tissu 2 fois pour chaque oreille. Et, accrochez vous bien...j'ai rasé la moumoute du côté prévu pour l'extérieur des oreilles. Objectif : désépaissir au maximum pour réussir à coudre, plier et assembler à la capuche. Après, il ne faut pas se tromper au moment de faire les oreilles :

Il faut les coudre en plaçant les deux côtés moumoutes dessus, l'exemplaire désépaissi dessus, afin qu'au moment de retourner l'oreille, on ait bien la moumoute non tondue sur l'extérieur, et le verso velours de l'oreille tondue à l'extérieur. J'espère que c'est à peu près clair. Moi je me suis plantée la première fois, sinon ce serait pas drôle.

La personnalisation de ce patron peut aussi se faire sur le choix et l'emplacement des boutons. A la base, le patron propose 6 boutons (2 rangées de 3). Moi j'en ai mis 4 (2X2) mais j'ai aussi vu de très jolies versions à 4 boutons verticaux. J'ai choisi de mettre 4 boutons en bois de 18 mm.

Comme je m'y attendais, la confection des boutonnières à été une vraie galère. Autant ma Brother A16 n'a eu aucune difficulté pour les coutures classiques, même épaisses, autant elle patauge complètement sur les boutonnières de tissus épais. J'en avais fait l'expérience pour mon manteau Tsar.

Je vous passe les sueurs froides, et l'opération découd-vite des dites boutonnières (un régal dans la moumoute et le velours qui marque). J'ai donc, comme d'hab, ressorti ma machine Silvercrest de Lidl qui, avec ses boutonnières manuelles fait moins sa diva. (Mais bon, c'est bien la seule qualité que je lui trouve par rapport à la Brother).

 

Et pour finir ce beau projet, j'ai cousu une belle étiquette "Mon lapin" achetée sur le stand d'Ikatee au dernier CSF (une étiquette Ikatee sur un patron Ikatee : la boucle est bouclée).

Ce petit gilet est destiné à un petit Lucas, né il y a déjà presque 9 mois.

Infos pratiques : cousu en Taille 24 mois, 75 cm de tissus utilisés.


jeudi 7 septembre 2023

Blouse fille - Ottobre Design - 6/2019




Pour une fois, j'ai anticipé les coutures de rentrée... Par contre, ce que je n'avais pas prévu, c'est un démarrage de l'année scolaire avec des température caniculaire !

Pour l'instant, ce joli petit projet attend son heure et les premiers frimas pour être porté.

J'avais ce joli coupon de coton offert par une amie il y a plus d'un an. En checkant le dressing de la petite, j'ai vu qu'une nouvelle blouse à manches longues ne serait pas de trop... Enfin, quand je dis petite.... la bourrique à bien poussé ces derniers mois. Raison de plus pour se lancer dans la couture ! J'essaie de de tenir mes résolutions autant que possible : 

  • ne pas racheter de tissu ou écouler les chutes
  • piocher dans les patrons dont je dispose
J'ai  trouvé mon bonheur dans un ancien numéro du magazine Ottobre Design, Hiver 6/2019.

Il s'agit d'une blouse en apparence assez simple mais qui m'a quand même donné quelques sueurs froides.

Déjà, au moment de décalquer le patron. Bon, vous voyez déjà le topo du patron de magazine : mélange entre un plan du métro de Tokyo et une notice Ikea. 

J'ai bugué dès les début. Il fallait décalquer les pièces imprimées en noir sur une planche précise. Mais il y avait beaucoup plus de pièces que nécessaire sur la feuille.... Des bouts pour rallonger le buste (???) et une espèce d'ovale énorme ne ressemblant à rien. J'ai fini par comprendre que mes pièces servaient à plusieurs patrons du magazine, dont une robe avec des manches pagodes (les fameux tracés ovales bizarres). Bref, ça démarrait déjà bizarrement.

Les pièces dont j'avais besoin

L'autre modèle utilisant le même patron

 Il y a eu aussi quelques moments pénibles avec la confection de liens de manches... Vous savez, ces bidules tous fins... que l'on couds en deux secondes et que l'on met 3 heures à retourner :-)

Les manches elles-mêmes sont chelous. Je vous laisse juger de la forme du patron (pièce 5 sur la photo plus haut).

Beaucoup de tissu pour un rendu étrange : des manches avec une ouverture poignet en diagonale (échancré sur l'intérieur du bras). Bon, faudra voir à l'usage si c'est confortable. Mais une fois encore, je pense qu'Ottobre Design à surtout prévu ces manches biseautées pour les coudres aux fameux poignets "pagodes" de la version robe.


J'ai aussi cousu pour la première fois un biais invisible pour l'encolure. Si l'opération était finalement simple, les explications était plus qu'absconses. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Bref, j'ai connu mieux chez Ottobre Design. J'ai aussi fait un ourlet simple en bas en lieu et place d'une coulisse élastiquée.

Sinon, le résultat est très mignon. Le dos se ferme avec une fente et un bouton à bride. Cela m'a permis de piocher un de mes boutons solitaires en stock.

Si je la refais un jour : je redessinerai les manches et mettrai un poignet élastiqué.