Pull Annatol

 

Au mois de novembre dernier, j'ai profité des ventes de fin de stock de Brodeuses et couturières.

Je suis tombée sur cette jolie maille rayée beige et verte, sans trop savoir ce que j'en ferais. Je réfléchissais depuis un moment à me coudre un haut, mais en essayant de jouer avec le sens des rayures. Je voulais faire des obliques sur les devants, et laisser les manches avec les rayures dans le sens classique.

Je n'arrivais pas à trouver le patron idéal, si possible avec un col en V. C'est là que je me suis dit qu'en faisant quelques adaptations du patron Annatol d'Anna Rose Pattern, j'arriverais à faire ce que je voulais.

J'adore ce patron, que je trouve parfaitement taillé. Je l'ai déjà réalisé deux fois (là et là)en sweat et ce sont deux pièces que je porte très souvent.

Pour couper mes pièces à l'oblique, j'ai du faire quelques adaptations. 

Déjà, j'ai supprimé l'empiècement, que j'ai réintégré au patron du devant. J'ai coupé les devants et les dos au milieu et non au pli, en rajoutant un cm de marge. J'ai également utilisé le tuto du site d'Anna Rose pour agrandir l'emmanchure car sur mes versions en sweat, je suis un peu serrée des biscotos.

La découpe du tissu a été un grand moment de concentration : j'ai coupé les rayures à 45 degrés précisément… Et j'ai tout fait pour essayer de faire coïncider les rayures des milieux devant et dos, des épaules et des côtés. Bref, une vraie partie de plaisir qui a bien pimenté ce petit projet. Mais le résultat est là : les rayures sont parfaitement alignées partout.

Pour l'encolure, j'ai choisi un bord-côte vert. Je n'ai pas réussi à trouver de vert plus pétant comme celui du tissu mais je trouve que ce n'est pas si mal. Bon, la couture du "V" est toujours un moment très délicat pour moi, malgré le pas à pas technique. Je n'arrive jamais à bien faire du premier coup, malgré des points de bâti au préalable. Malgré tout, j'ai réussi correctement cette fois.

J'ai finalement opté sur une finitions bord-côte au poignets, ainsi que sur le bas. Je trouve que ça donne plus de peps à mon pull !

J'ai choisi de mettre les manches avec les rayures dans le sens classique pour continuer à jouer avec le motif. Peut-être que la prochaine fois, je remettrai un empiècement avec des rayures verticales, histoire d'aller au bout du challenge !

En tous cas, c'est une réalisation très méticuleuse mais plutôt réussie. J'ai l'impression d'avoir progressé sur la précision avec ce projet ! Et j'ai surtout, un bien joli pull pour le printemps ! 

Couture et réparation : Sauvetage d'un sweat Adidas

Il y a des projets qui sonnent comme des défis. Où tu te dis qu'au pire... tu auras essayé, que c'est toujours mieux que la poubelle.

Il y a trois mois, on a acheté un joli sweat à notre fiston. Joli certes mais pas donné. Et pour le principe, il a accepté d'en payer une bonne partie. 

Sauf qu'un soir, il est revenu du collège dépité : une mauvaise manipulation en cours de chimie (de la part du prof) lui à occasionné des décolorations irrémédiables sur la manche. (Je n'épiloguerais pas sur l'incident ni sur l'absence de blouse... Déjà contente que cela n'ait ravagé que les fringues et pas la peau).

 

Je me suis dit que j'allais tenter de remplacer les manches. Comme on peut le voir, les trois bandes blanches sont cousues de manière continue entre l'épaule et la manche. J'avais le choix soit de couper les bandes à l'épaule et de remettre des manches sans les bandes, soit d'essayer de refaire à l'identique. J'ai choisi la deuxième option, bien plus longues. 

Voici les étapes :

1. Tracer sur la manche des repères au crayon de part et d'autres des bandes blanche en haut et en bas
2. Découdre les bandes sur toute la longueur la manche et sur 1 cm d'épaule (photo ci dessous)
3. Découdre la couture manche / épaule pour détacher la manche du sweat
4. Découdre le bord côte du poignet
5. Ouvrir la couture le long de la manche
6. Se servir de la manche décousue ainsi ouverte comme patron et couper la manche sur le tissu (en double sur tissu plié si vous remplacez les deux manches)  (photo ci dessous)
7. Reporter les repères des bandes blanches
8. Coudre le haut de la nouvelle manche à l'épaule en démarrant 1 cm avant la première bande blanche et 1 cm après la dernière. Cela permettra de déplier et coudre sur la manche bien à plat
9. Epingler les trois bandes restées cousues à l'épaule. Les positionner de manière régulière entre les repères. On peut s'aider d'une règle pour mesurer la régularité des espaces entre les bandes.  (photo ci dessous)
10. Coudre les bandes tranquillement, en partant des derniers points cousus sur l'épaule
11. Fermer la couture du dessous de manche
12. Finir d'assembler la manche à l'épaule
13. Remettre le poignet bord-côte
14. Répéter l'opération sur la deuxième manche si besoin

Voilà, le résultat n'est pas parfait. Déjà, la couleur n'est pas tout à fait la même et les bandes sont bien moins régulières qu'à l'origine.

Néanmoins, c'est tout à fait portable. Je considère ce sweat comme sauvé, pour la modique somme de 6 euros et au prix de quelques heures de boulot.

Mon ado est content et se fiche bien que le couleur ne soit pas tout à fait celle d'origine.

La couture est un super pouvoir. Une fois de plus, elle m'a permis de prolonger la vie d'un vêtement, de limiter notre production de déchets, et de consoler un ado dépité.

Voir ici le sauvetage de ma doudoune

Sinon, je crois que mon meilleur allié a été mon découd-vite de compet, un bel objet fait-main en résine et morceaux de skate board. Un bel outil de chez Jéjé & Lulu, hyper affûté et hyper confortable en main. J'ai décousu les bandes d'une traite, en glissant le découd-vite, un régal. Leur boutique Etsy https://www.etsy.com/fr/shop/JEJEetLULU 

Mini sac isotherme - l'Atelier des Gourdes

Voilà, voilà, deux ans après avoir quitté mon dernier boulot salarié (dont 18 mois à travailler en indépendante), je reprends demain le chemin du bureau.

Y a ceux qui révisent, ceux qui s'achètent des fringues. Moi, je me suis cousue un petit lunch bag en  prévision de mes casse-croûtes du midi.

J'ai pour cela suivi le cours en ligne de l'Atelier des Gourdes (pour rappel, j'ai gagné il y a quelques mois, un an d'accès à ces cours en ligne). J'ai déjà suivi les formidables cours sur la prise en main de la surjeteuse et celui pour coudre une banane.

Honnêtement, je ne pensais jamais suivre celui sur le sac isotherme car j'ai déjà ce qu'il me faut pour faire les courses. Je n'avais pas pensé au sac pour le midi, de petit format.

Le cours, comme les précédents que j'ai pu suivre est vraiment très bien, que ce soit dans les explications que pour le chapitrage. Les dimensions de ce lunch bag sont parfaites pour accueillir une boite ou un bento. On peut même y glisser un fin pain de glace, ses couverts et un dessert.

En revanche, j'ai galéré comme jamais pour en venir à bout. J'ai acheté du tissu isotherme fin. J'ai vraiment galéré à le coudre. Déjà, parce que ça glisse à mort sous le pied de biche. J'ai testé plusieurs techniques avant de trouver la bonne : mettre 10 fois plus d'épingles que d'habitude, utiliser un pied en Téflon (comme pour le simili) pour éviter que les tissus se décalent. J'ai bien failli abandonner.

Le deuxième problème est également venu de ce tissu isotherme fin. Il s'est déchiré, à force de re-piquer dedans et surtout, au moment de le retourner. Autant dire que j'étais archi dégoutée. J'ai réussi à récoudre les déchirures mais c'est vraiment pas clean.

Troisième et dernier problème : le zip. J'ai pris une fermeture de 55 cm comme préconisé dans les instructions. Sauf qu'arrivée à la fin, j'ai une espèce de décalage qui fait que les dents ne sont pas bien alignées. En gros, mon lunch bag n'est pas hermétique à 100% et un petit trou de 1 cm persiste au bout du zip. Bref, je ne sais pas vraiment où j'ai merdé. La prochaine fois je pendrai un zip séparable plus grand que je recouperai. Si le sac fait propre sur les photos, il est loin d'être propre en vrai. Le sac d'est pas vraiment un parallélépipède parfait. Qu'importe, il fera le job, le temps de passer de mon frigo à celui du boulot.

Je pense aussi que j'apporterai une modification en laissant une ouverture (pour retourner) dans le tissu extérieur plutôt que dans le tissu isotherme. Là aussi, la dernière couture pour refermer à été épique et n'est pas vraiment discrète. Je ferai des points invisibles à la main sur l'extérieur, ce sera plus simple.

Enfin, j'ajouterai une poche plaquée sur l'extérieur pour y glisser des couverts.

Pour le tissus extérieur, j'ai utilisé un coton enduit acheté il y a au moins deux ans au salon Créativa de Nantes. Et une petite étiquette Bohin, bien sûr.

Bonnet et tour de cou, vive l'upcycling !

Je suis tombée sur le tuto de Cindy - du compte Instagram "Le dressing de Cindy", dans lequel elle se coud un bonnet en maille, en adaptant le patron gratuit "Michel" de I am Patterns". Tuto à retrouver sur son site. Pour résumer, on peut coudre un bonnet en seulement 4 coutures.

Ca tombe bien parce j'avais dans mon petit bazar une vieille robe en maille de type lainage achetée chez Promod que je ne portais plus. Elle trainait dans le bac "à transformer"... Tu sais, celui qui accueille les vêtements que tu ne veux pas vraiment donner, ou dont tu aimes les tissus... et qui ne cesse de déborder.

Toujours dans l'optique de faire de la place, j'ai donc extirpé cette robe du tas pour coudre un bonnet pour la petite. J'y ai ajouté un petit pompon moumoute que j'avais acheté sur Etsy il y a quelques années pour un autre bonnet cousu-main devenu trop petit. Ma fillette à choisi sa belle étiquette "Bohin" pour décorer.

Comme il me restait du tissu, j'ai aussi ajouté un tour de cou assorti archi basique. Je pourrais même encore faire une paire de mitaines dans les manches de la robe (selon le tuto du bazar d'Anne Charlotte) mais la petite n'a pas l'air de vouloir en porter. Elle préfère les gants.

Bref, un projet rapide et quasiment gratuit.

Gilet "l'incontournable" de MLM

Je continue de partager ici mes cousettes de fin d'année dernière.

J'ai réalisé ce gilet l'Incontournable en décembre. C'est un patron sur lequel je suis tombé complètement par hasard lors d'une vente à 2 euros du site Makerist.

A l'époque, je cherchais un modèle de gilet ultra-simple, sans bouton ni col compliqué. Je voulais un gilet qui puisse se porter tous les jours, qui aurait une coupe élégante, qui pourrait remplacer une veste à l'occasion.

Le patron "L'incontournable"  est redoutable de simplicité. Il tient en 5 morceaux (dont 2 pour la parmenture) dans sa version la plus basique, celle que j'ai choisie. Mais on peut aussi découper le devant (au niveau de l'épaule) pour insérer du passepoil ou mettre un deuxième tissu contrasté.

Moi j'ai choisi une maille noire de chez Eyrelles tissus. De l'extérieur, on dirait du pull tressé c'est en réalité un jersey bien épais (comme du sweat). J'ai bordé de biais les coutures externes de la parmenture avec un biais fait maison assorti.

Je pense qu'il y a vraiment des possibilités infinies avec ce patron en rajoutant du passepoil sur tout le tour du devant, en le doublant et en ajoutant un biais de finition. Moi j'ai opté pour une touche de brillant avec ce petit patch thermocollant Scarabée de la marque Malicieuse. J'ai profité d'une belle promo de fin d'année pour l'acheter sur le site de Rascol. Un peu de doré pour casser l'uni noir.

J'ai suivi le tableau des tailles mais je trouve que mon gilet est un peu large. Je couperai la taille en dessous la prochaine fois.  Je tenterai aussi une version en arrondissant le bas des devants.

Voilà, j'aime beaucoup ce patron qui offre un grand nombre de variations et qui est vraiment super simple et rapide à faire.

Banane Jaïpur de l'Atelier des Gourdes

Il y a presque un an, j'ai eu la chance de gagner grâce à un concours sur Instagram, 1 an d'accès aux cours de l'Atelier des Gourdes.

J'avais déjà pu tester celui sur la prise en main de la surjeteuse. Un cours bien utile même si j'utilise la mienne depuis plusieurs années. J'ai appris à mieux régler les points et découvert aussi le surjet à une seule aiguille. 

J'ai décidé ce week-end de poursuivre en apprenant à coudre une banane. J'ai donc passé mon dimanche après-midi avec Anne et sa voix douce, accompagnée de son adorable chat Gaston. Si ce dernier n'est d'aucune utilité dans les apprentissages, il contribue à sa manière, à rendre les cours sympathiques.

Moi, à la base, je ne raffole pas des tutos en vidéo car je suis de l'ancienne école "papier". Souvent, dans les tutos vidéos, je passe mon temps à appuyer sur le bouton "pause" du lecteur et a revenir en arrière ou à faire avance rapide. Mais avec les cours d'Anne, c'est formidable. Pourquoi ?

Parce que les cours sont chapitrés. 11 courtes vidéos pour réaliser la banane. 1 par étape, elles sont bien séquencées. Anne explique les grands principes au début et filme ensuite la manipulation en suffisamment gros plan pour que l'on voit bien. Les étapes un peu plus longues (ou déjà opérée sur une précédente pièce) sont passées en accéléré. Le tout accompagné d'une petite musique sympa. Je n'ai quasiment pas eu à passer en mode rapide ou à mettre en pause le lecteur vidéo. Bref, un vrai cours, sympa avec tout un tas de petits conseils utiles, comme si Anne entendait les questions que tu te poses dans ta tête.

Revenons à notre banane. Je l'ai cousue pour l'offrir, pas pour moi. J'ai pour cela, utilisé mon velours moumoute (Mondial tissus) déjà utilisé pour réaliser un gilet bébé La Grande Ourse et un gilet de berger pour ma fille. On peut dire que j'aurai utilisé ce coupon jusqu'au trognon... Il ne m'en reste rien ! Pour la banane, j'ai quand même été obligée de tricher car la pièce du dessus est en deux morceaux au lieu d'un mais ça se voit à peine. 

Normalement, le patron prévoit une ouatine thermocollée sur la doublure. Pour le coup, j'ai passé cette étape puisque mon tissu extérieur était déja moumouté et très épais. Pour la doublure, j'ai pioché dans une chute de mon stock. C'est vraiment le gros avantage de ce projet, il ne nécessite que peu de tissu. Le principal investissement (modeste) se fera en mercerie avec la sangle et les attaches. Il y a vraiment moyen de s'éclater avec les styles de zip (ici j'ai choisi argenté brillant) et les jolies sangles (le tout trouvé à l'Atelier des Tissus).

J'ai aussi ajouté une petite étiquette Bohin "Couds couds toi". Je trouve ça super ces petites étiquettes tissées que l'on trouve de plus en plus facilement (ici chez Mercerine) qui donnent une touche finale bien cool.

Résultat, en un dimanche après-midi et en prenant mon temps, j'ai cousu cette jolie banane à offrir. Je ne me suis clairement pas facilité la tache avec ce velours moumoute mais ça rend quand même très bien. Reste plus qu'à m'en coudre une pour moi maintenant !

Parlons réparations : quand la couture permet de sauver tes vêtements.

La couture permet de se créer une garde robe sur-mesure. Mais elle permet aussi de prolonger la durée de vie des vêtements.

Cela fait 9 ans que je couds désormais... Et si je progresse techniquement en allant vers des projets plus compliqués, je me rends compte que je progresse aussi à trouver des solutions de réparations.

Comment réparer une poche de manteau déchirée sans faire de gros points moches ? Comment remplacer un zip défectueux ? Comment recouvrir une tache ou un trou ? 

Je me demande combien de fois j'ai jeté des vêtements simplement déchirés ou décousus, avant que la couture n'entre dans ma vie (#regretséternels).

L'exemple s'est encore présenté ce week-end avec ma doudoune. Il s'agit d'une doudoune ETAM que je porte depuis au moins 3 hivers. Je l'aime bien parce qu'elle est chaude, confortable, plutôt seyante pour une doudoune. Et surtout, j'apprécie sa couleur bleu nuit qui change du noir habituel. 

Elle est encore en bon état. La fermeture fonctionne bien, n'est pas tâchée mais les poignets de manches étaient en piteux état. Je poste ici la photo de la honte pour que vous compreniez bien le problème.... Autant dire que j'avais tendance à planquer mes mains depuis quelques semaines. J'étais à deux doigts d'aller faire les soldes, ou de racheter la même sur Vinted... mais je me suis dit que j'allais tenter un sauvetage.

3 options :

1 - La solution de la Pro : Découdre la manche par la doublure intérieure, raccourcir les poignets en coupant les parties moches, recoudre et refermer. Les manches étant un poil longues pour moi, c'est jouable.

2 - La solution qui améliore le manteau : En gros, tout pareil que la solution d'avant en rajoutant un bord-cote pour resserrer le poignet (et limiter les courants d'airs).

3- La solution rapide : Recouvrir les parties misérables avec un biais tout neuf, sans découdre quoi que ce soit.

J'ai tenté la solution 3, la moins risquée, laissant toutefois la possibilité de tester les solutions 1 et 2 ensuite même si c'est la solution la moins esthétique.

Mais purée, ça a marché, alors que j'y croyais à peine ! Honnêtement, pour moins d'1 euro et en 30 minutes, j'ai posé ce biais et ça couvre parfaitement les parties rongées. J'ai choisi un biais noir car je n'ai rien trouvé dans les bleus, qui allait avec ma doudoune. Mon manteau ayant une moumoute noire à la capuche et des empiècements noirs par endroit, cela ne choque pas.

Alors oui, ce n'est pas simple de poser du biais sur des bracelets étroits, qui plus est avec de l'épaisseur de doudoune... Mais ma petite Brother A16 à géré comme il faut.

Je n'ai plus honte de mes poignets désormais. Je vais chercher une solution pour redonner un coup de jeunesse à l'attache en simili au niveau de de la poitrine. Elle est toute craquelée. Soit je trouve un moyen de la réparer, soit je la remplace (mais par quoi ?) soit je la coupe ou la découd (mais ca risque de laisser des trous visibles). 

Résultat, mon manteau finira au moins la saison et en fera peut-être une de plus, et j'ai surtout économisé quelques dizaines d'euros et évité un déchet.

C'est de la couture "basique", au moins aussi chiante à faire qu'un ourlet, mais super gratifiante.

La réparation par la couture, c'est hyper satisfaisant. Ca prolonge la vie des vêtements et des objets, et permet de garder plus longtemps ce qui peut l'être, et par dessus tout, ce à quoi l'on tient. La couture, c'est un vrai pouvoir magique. Du fil et une machine, et j'ai l'impression d'être une super héroïne.

(J'ai créé le visuel en en-tête avec l'IA).

Déco de table en couture

Pour Noël, j'ai réalisé une déco de table minute que je partage ici. Rien de fou ni de compliqué, mais pour un résultat très sympa et avec très peu de matériel.

J'ai cousu des ronds de serviette façon "headband". Pour chaque rond de serviette, j'ai eu besoin d'un carré de 25x15 cm. Avec la surjeteuse, je pense que j'ai mis moins de 2 minutes par pièce. Avec la chute de ce joli tissu de Noël, j'ai cousu un mini chemin de table. 

Peu de matériel, peu de te temps... Idéal pour celles et ceux qui veulent recevoir joliment.

Blouse à volants filles - Abby la Maison Victor

J'ai du retard sur mes publications : je couds plus vite que je n'écris ! 

En décembre, j'ai cousu cette très jolie blouse pour la petite. L'idée est venue lorsque j'ai acheté ce merveilleux coton lors des ventes de destockage chez Brodeuses et couturières. Les couleurs vives et le motifs m'ont tapé dans l'oeil et le tissu est assez épais sans être cartonné.

N'ayant acheté qu'un tout petit métrage (1,30 je crois), j'ai un peu lutté pour faire tenir toutes mes pièces dans mon coupon et il ne m'en reste pas un centimètre. Je cherchais un patron sympa et pas trop basique, qui puisse faire un peu "fêtes" tout en étant portable toute l'année. J'ai fouillé dans mes magazines et suis tombée sur le modèle "Abby" du regretté magazine "La Maison Victor", numéro de novembre 2022.

Le patron taille bien mais demande un peu de méticulosité. Notamment pour la couture du plastron qui est doublé et pour le volant du col dont la finition intérieure se fait avec du biais. J'ai refait cette étape 2 fois car le biais n'est pas indiqué dans la liste des fournitures. Evidemment, je n'avais pas acheté ce qu'il fallait et j'ai pris ce que j'avais sous la main mais finalement, ce premier biais cousu jurait trop avec le tissu. Je pensais que cela ne se verrai pas mais le col "baille" un peu et on voit l'intérieur. Donc, découd-vite et re-biais de la bonne couleur. 

J'ai l'impression que la gamme de montage indiquée par le magazine se complique un peu la vie, tout en faisant l'impasse sur des étapes essentielles. Par exemple, j'ai faufilé tous les volants avant assemblage ce qui n'était pas préconisé... et pourtant, je ne vois pas comment faire quelque chose de propre sans ça.

Le dos est très joli avec ses petits boutons. Je me suis aidée de ma règle à boutonnières et franchement, j'ai gagné en qualité et précision. J'ai choisi de mettre des boutons nacré blancs et un rouge tout en haut. Primo parce que je trouvais ça plus original, Secundo parce les boutons étant vendus par 6, j'ai eu la flemme de repayer pour n'en utiliser qu'un (radine, moi ?). D'ailleurs, je fais une parenthèse sur ce sujet. Dans la mercerie où je suis allée, la moitié des boites de boutons étaient incomplètes et j'ai du le signaler au patron qui était dégouté. Visiblement, le vol de boutons est une chose courante. C'est moche pour le commerçant, c'est moche pour le client qui passe après. Honnêtement, il existe des merceries où les boutons sont vendus à l'unité, sinon, chez Emmaüs, on en trouve des kilos en vrac pour des prix dérisoires. Sinon, faites comme moi : dépareillez vos boutons et piochez dans votre stock ! Mais de là a s'en mettre un dans la poche discretos. Non, c'est nul.

Revenons à notre blouse Abby. Nous avons donc un plastron et son volant, un col avec volant et biais, des petits boutons au dos... ainsi que de jolis petits poignets élastiqués. Je n'avais jamais utilisé cette technique de coudre l'élastique pour froncer. Très simple et très joli.

Honnêtement, j'ai passé beaucoup de temps sur cette blouse qui est faussement simple. Les schémas du magazine sont inégaux et parfois difficiles à comprendre. Mieux vaut s'en affranchir parfois pour monter le vêtement à sa façon. Mais le résultat en vaut la peine. La blouse est belle cet tissu à une tenue incroyable et froisse peu.

La petite l'adore : comme d'hab :-)