mardi 21 juin 2022

Combinaison - pantalon Athena


Karoline, créatrice de La Petite Frambise et Cindy (Le dressing de Cindy) avaient eu la bonne idée de s'associer pour lancer le patron de la Robe Athèna l'an dernier. Au lancement, ce patron était offert en téléchargement, puisqu'il s'inscrivait dans le cadre d'un concours de hack de patron. Parenthèse pour ceux qui n'ont rien compris à la phrase précédente, le "hack" en couture consiste à "sortir" des explications d'un patron pour faire des transformation ou des ajouts. Par exemple, transformer la robe Athèna en blouse, en robe courte, en robe de mariée (avec ajout de dentelle par exemple), etc. J'avais récupéré le patron mais je n'avais pas eu le temps de participer au concours. 


Peu de temps après ce concours, le patron (devenu payant) avait été vendu avec un fichier optionnel pour transformer Athèna en combinaison pantalon ou short. J'avais acheté cette extension dès sa sortie, autant parce le modèle me plaisait que pour remercier les créatrices de la mise à disposition gratuite du patron principal de la robe.



Bref, ces patrons attendaient leur heure depuis un an. J'avais très envie d'une combinaison pour cet été et, étant une adepte des hauts avec un montage croisé sur la poitrine, il était temps de me lancer.

J'ai choisi 2,5 mètres cette viscose à l'Atelier des tissus pour y couper la taille 2. C'est pile poil ce qu'il faut, voire un peu moins car j'ai dû recouper un peu les pièces.


Le modèle est conçu de telle façon que la taille monte assez haut, jusque sous la poitrine. J'ai essayé le pantalon en cours de fabrication de la combinaison et je me suis rendue compte que la fourche était très haute et que, en essayant de le maintenir, cela donnait un effet sarrouel (ou bénouze, comme aurait dit mon papa). Malgré ce constat, je n'ai rien voulu ajuster, en misant -à tort- sur la pose de l'élastique pour un potentiel effet blousant à la fin. Mais non, l'entrejambe m'arrivait aux genoux et pour le coup, la combi faisait vraiment babygros. 


Bref, j'ai donc du déposer l'élastique, découdre la couture et le surjet pour recouper 5 cm sur le haut du fute. Et tout réassembler dans l'autre sens, évidement. Bref, non seulement j'ai de gros bras (cf article précédent) , mais en plus j'ai un petit tronc (je vais postuler dans un cabinet de curiosités). La couture c'est gratifiant, mais ça te mets aussi le nez sur les trucs qui, chez toi, ne sont pas standards. C'est aussi l'avantage de faire ses vêtements sur-mesure... Je n'ai jamais pu me sentir à l'aise dans les combis essayées dans le commerce. J'ai aussi réduit la hauteur de jambe de 8 bons centimètres. 


Mais à la fin, ça tombe parfaitement. La combinaison se noue sur les épaules et il n'est pas nécessaire de dénouer chaque fois que l'on va aux toilettes. Ah, oui, pour les personnes qui se seraient perdues sur cette page sans jamais avoir étudié le sujet : la combinaison étant mono-pièce, les petites et grosses commissions se font... torse nu. Voilà, voilà.


Niveau confort, que dire ? J'ai vraiment l'impression d'être en pyjama... Cela me fait le même effet que dans la combi Sirocco de Deer and Do. Cette combinaison Athèna est  vraiment agréable à porter et, agrémentée d'escarpins, d'une veste ou de baskets peut donner un style très différent.




On peut acheter le patron de la robe Athèna seul, le pantalon seul (si on a déjà le fichier de la robe) ou le pack robe + pantalon.

Et, hasard du calendrier, aujourd'hui sort un nouveau patron issu d'une collaboration La petite Frambise / le Dressing de Cindy :  le top / robe Lizzy. Je dis ça, je dis rien ;-)

lundi 20 juin 2022

Robe Charlotte Fibremood


Pendant le premier grand confinement de printemps en 2020, Fibre Mood avait eu la bonne idée d'offrir chaque semaine un patron. J'en avais bien profité et cousu des marinières pour les enfants et moi grâce aux patrons Cory et Afra. Parmi les modèles offerts, j'avais récupéré le patron de Charlotte, une jolie robe à volants.


C'est donc ce modèle de robe croisée que j'ai choisi pour découper ce tissu acheté chez Mondial Tissu il y a plus d'un an. J'avais profité des soldes pour acheter pour presque rien 2,50 m de ce tissu très léger dont je ne sais même plus de quoi il s'agit (une viscose ?). Au départ, je voulais en faire une combi-pantalon, mais  le motif étant quand même assez présent, j'avais peur que cela fasse clown. Etant décidée à écouler mon stock, je trouvais que ce tissu était finalement bien plus adapté pour une robe courte.



Je suis assez fière du résultat car pour la première fois, j'ai vraiment pris le temps d'adapter mon patron. J'ai coupé le haut en 42 et le bas en 38, mais surtout, j'ai raccourci le bas de 4 cm. Franchement, ce n'est pas facile à faire, notamment pour raccourcir proprement le volant. Il faut vraiment bien comprendre le montage de la robe, et la manière dont les volants du devant et du dos se rejoignent pour éviter de faire une boulette. 



Mais des boulettes, j'en ai fait plusieurs. Déjà, j'ai coupé les manches (longues) du patrons sans réfléchir, avec dans l'idée d'en faire des courtes plus tard. C'était une belle connerie parce les manches courtes droites, ca ne passe pas chez moi. J'ai le biceps un peu costaud (ou dodu si vous préférez) et les manches courtes me cisaillent. J'aurais du partir dès le départ sur des manches papillons... Sauf qu'il ne me restait plus assez de tissu pour les couper. J'ai aussi gaspillé du tissu en coupant le volant du dos. Je n'ai pas compris les instruction de coupe dans le droit fil et malgré plusieurs essais, les motifs ne sont pas alignés dans le bon sens. Cela ne se voit pas trop mais je n'avais vraiment plus du tout de tissu pour tenter une énième découpe.

Revenons à cette histoire de manches foirées. J'étais bien embêtée car je me retrouvais avec une robe courte sans manches à y ajouter. La solution combinant aisance et économie de tissu à fini par tomber en choisissant de faire des mancherons. J'ai trouvé un patron et une méthode sur le site de pour mes jolis mômes. Je suis contente d'avoir sauvé ce projet car je ne me voyait pas porter cette robe les bras nus. J'aime beaucoup le rendu des mancherons en raccord avec le style volanté du bas.


Charlotte est vraiment un patron agréable à coudre et sans grande difficulté si on ne se lance pas dans tout un tas d'adaptations. La surjeteuse est vraiment un plus pour faire les ourlets roulottés et les finitions intérieures. J'aime beaucoup les robes croisées qui présentent l'avantage de ne nécessiter aucune mercerie en plus : pas besoin de zip, de boutons ou de trucs compliqués. J'ai juste ajouté un petit bouton pression sur le décolleté pour maintenir en place ce tissu très glissant.




lundi 4 avril 2022

Manteau Tsar et manteau fillette Ottobre Design 4-2020


J'ai cousu mon premier manteau !!! Imagine ici une danse de la joie, venant conclure un marathon de couture qui s'est étalé sur plusieurs jours.



Mais pourquoi tant d'enthousiasme ? Je me permets de faire une petite parenthèse à l'attention de ceux qui me lisent et qui ne cousent pas :

La couture d'un manteau, c'est un peu comme être sélectionné la première fois en équipe de France quand tu es sportif, ou passer le Cap Horn la première fois quand tu es marin. Tu sais que tu en es capable, tu ne sais pas si tu vas y arriver mais quand ça marche : tu es certain d'avoir franchi une étape.

Autant dire que c'est avec un certaine fierté que je viens donc ici parler de ce projet... et que jamais encore je n'ai pris autant de photos d'une cousette.








J'ai longtemps attendu avant de me lancer. Déjà, de me sentir suffisamment à l'aise en couture. Puis, d'avoir une machine à coudre un peu plus costaud pour supporter les épaisseurs de laine. J'attendais aussi un opportunité pour l'achat du tissu. Le lainage c'est cher (20 euros le mètre pour les plus abordables) et il en faut au moins 3 mètres. Plus la doublure, le fil, les boutons, le thermocollant... et le patron. On peut vite monter autour des 100 euros pour un tel projet... Encore une raison pour ne pas se craquer.


J'ai donc attendu la fin de l'hiver, soit la période la moins propice à la couture d'un manteau pour faire des affaires. Les Tissus Myrtille ont fait en mars un destockage de dingue avec des remise jusqu'à 70%, peut-être même 80. J'ai donc acheté ce "lainage", qui disons le honnêtement contient assez peu de laine pure. J'ai eu les 3,5 m pour 21 euros ! Et mon coupon faisait en réalité plus de 4 mètres car il était taché (côté envers) et la vendeuse m'en a rajouté un bout en compensation. J'ai trouvé les 2 mètres doublure au même endroit, à 3 euros le mètre. Ce n'est pas une doublure classique mais un tissu un peu plus épais, légèrement extensible et parfaitement glissant pour l'enfilage. Cette épaisseur me convient et apportera une protection supplémentaire contre le froid. Et franchement, je la trouve tellement canon... Je regrette d'en avoir pas acheté davantage pour me faire une veste avec.



Pour le patron j'ai, sans hésiter, choisi le manteau "Tsar" de Maison Fauve de collection "Sew me ballets Russes" sortie à l'hiver 2020-2021. J'aime sa forme et la découpe avant originale. Et, surtout, ce patron est tout aussi adapté à un manteau qu'à un trench... J'aurai donc la possibilité d'en recoudre un pour un printemps.

Alors pour Tsar, il faut prévoir du temps... Je crois qu'il y a plus d'une quarantaine de pièces à décalquer, découper et assembler. Cela représente deux grandes planches A0... Il faut être méticuleux sur la découpe et prendre le temps de vérifier que tous les crans et repères de montage ont été reportés. Moi j'en ai oublié et c'est franchement galère de redéplier les planches après coup.

Pour le montage, j'ai suivi intégralement le tuto vidéo d'Emilie, la créatrice. C'est une grande première pour moi. En effet, je préfère généralement les indications des livrets papier car j'ai la flemme de mettre la vidéo en pause toutes les 2 minutes. Le livret de Tsar est très bien fait mais pour un projet aussi long et complexe qu'un manteau, j'ai choisi la vidéo qui montre toutes les étapes très clairement. Le montage du tuto suit les étapes de celles du livret (ce qui permet aisément de passer du support papier au film) et est très bien chapitré.



Pour Tsar, j'ai pris mon temps. Ca tombe bien, j'en ai en ce moment. J'ai même déplacé ma machine de l'atelier à la salle à manger pour profiter d'une meilleure lumière et de la place pour manipuler tous les morceaux et les grandes pièces. Le point le plus difficile selon moi est l'assemblage du col et les bracelets de manches. Non pas d'un point de vue technique car les pièces s'emboitent bien (si elles ont été coupées avec précision) et les nombreux crans de repères évitent les approximations. Non, la où c'est chaud, c'est sur les épaisseurs. Ma petite machine Brother Innovis A16 à parfaitement fait le job pour assembler toutes ces couches, parfois thermocollées. En revanche, très grosse galère pour les boutonnières. Je n'ai tout simplement pas réussi à les faire avec la fonction automatique. J'ai l'impression que ma machine n'était pas assez puissante pour entrainer tout le poids du manteau. J'ai donc fait les boutonnières à l'ancienne, en 4 étapes. Et forcement, elles sont moins clean. 

Les boutons ont été achetés chez Folie Fils, une petite mercerie de laine qui s'est ouverte dans ma commune. J'ai longtemps hésité avec des boutons en métal qui collaient parfaitement avec le style du manteau mais j'avais peur que cela fasse bizarre sur ce tissu framboise. J'ai même poussé le truc jusqu'à coudre les boutons à la machine, une grande première. Je ne sais pas pourquoi je me faisais tout un monde de ça. Je trouvais jusqu'à présent que c'était quand même pas compliqué de coudre un bouton à la main... et je ne voyais pas l'intérêt de le faire avec la machine... de sortir un pied spécial, de faire les réglages. Je trouvais cela aussi inutile que de passer des heures à paramétrer une commande vocale pour éteindre la lumière ou ta télé alors que cela prend deux secondes à faire soi-même en levant ses fesses du canapé. Mais ça c'était avant. 11 boutons à mettre, je me suis dit que c'était l'occasion d'apprendre à me servir de ce pied de biche spécial. Et franchement, c'est génial. Gros gain de temps (pas besoin de recouper le fil et de le renfiler à chaque fois), serrage parfait (avec suffisamment de latitude pour ne pas serrer les épaisseurs). Bon, faudra quand même que je potasse un peu car un des boutons s'est décousu le premier jour. 


Je n'ai fait aucune adaptation du patron. Coupé en 40, je pense qu'il est un poil grand au niveau de la carrure... mais le 38 aurait été juste pour le buste. Si je devais faire une suggestion à la créatrice, je rajouterai dans le tuto, des images détaillées du vêtement fini avant les étapes, pour montrer ce que l'on doit obtenir. Par exemple, je n'ai jamais cousu de "plis d'aisance"... je ne savais même pas ce que c'était avant. Il s'agit de plis dans la doublure qui permettent au tissu de bouger au gré des mouvements, sans subir de tension ni craquer. J'ai trouvé obscur de coudre ces plis sans savoir à quoi ils devaient ressembler une fois finis, malgré les explications de la vidéo et du livret.

J'ai vraiment le sentiment d'avoir progressé avec ce projet

- dans la précision de la découpe des pièces et report de repères de montage
- sur la compréhension des différentes pièces d'un manteau (poches, col...)
- sur la manière d'assembler tissu et doublure et avoir ces jolis finitions en bas de manches et bas de manteau
- sur le réglage de la machine (diminution de la pression du pied, fixation des boutons à la machine).

 


Mais ce n'est pas fini !

 





Comme évoqué plus haut, je suis repartie de chez Tissus Myrtille avec 4 bons mètres de ce lainage. Emportée dans mon élan, et surtout parce que je ne voulais pas encore stocker du tissu, j'ai décidé de faire un manteau pour la petite (à bas les chutes !). 

J'ai cherché un patron dans mes magazines et j'ai jeté mon dévolu sur ce manteau de la revue Ottobre Design 4/2020. Ce numéro là en particulier est absolument génial. C'est le cinquième modèle de cette édition que je couds, autant dire qu'il est amorti. (Pour ceux que ça intéresse, j'avais cousu un gilet et un chemisier, une tunique et une jupe en double gaze)

Ce manteau est prévu dans une laine bouillie, sans doublure et en laissant les bords intérieurs à cru (parmenture et bords d'ourlets). Mon lainage de s'effilochant pas, j'aurai pu suivre les indications. Mais, toute galvanisée du succès dans la réalisation de mon manteau Tsar, je me suis rajoutée quelques difficultés : réalisation d'un biais maison dans le tissu de ma doublure et gansage de la parmenture.

 


Je n'ai même pas suivi les indications de montage et je pense que ma méthode pour faire le bas du manteau et notamment des angles, est bien plus propre que celle préconisée par le magazine. J'ai également rajouté un petit revers sur les poches pour casser l'uni.

Les boutons sont les mêmes que pour mon manteau, dans une taille supérieure. Là encore, gros caprice de la machine à coudre qui n'a jamais voulu passer les boutonnières avec le mode automatique. J'ai donc dû les faire à l'ancienne en 4 étapes... avec plus ou moins de réussite.

Nous voici donc, mère et fille parfaitement assorties ! Alors, pour une fois, j'en suis venue à espérer que le froid dure un peu. Tel Johnny chantant "Retiens la nuit"... J'ai braillé "Retiens, l'hiver" en cousant... J'ai été exaucée puisque les températures repartent à la baisse. Nous pourront l'une et l'autre profiter de nos manteaux cette année. La petite un peu plus car le sien est non doublé et sera parfait pour les jours frais du printemps.

Alors voilà, on a fait plein de photos dans la joie et la bonne humeur. Ce post est bien trop illustré mais je n'ai pas réussi à choisir. (Merci à Ethan et Ludivine qui ont fait une grande partie de ces photos). Et si tu es arrivé au bout de cet article, scrolle encore un peu, il y a encore quelques photos sympas en dessous.
















samedi 5 mars 2022

Pyjama short pour fillette

Non seulement j'ai commencé les cousettes de printemps dès cet hiver mais en plus j'attaque celles d'été ! Voici un joli pyjama-short pour la petite... Pyjama short ou pyjashort d'ailleurs ? Que celle ou celui qui à la réponse officielle lève la main !



Au départ, il y a ce tissu, choisi par ma petite chez Brodeuses et Couturières. Un véritable coup de cœur de sa part pour ce motif de fées colorées et joliment dessinées (tissu Designed by Poppy). 

Le projet de départ était de coudre un tee-shirt pour tous les jours. Mais après avoir acheté ce jersey, Salomé est venue me dire qu'elle n'était plus trop sûre de vouloir en faire un tee-shirt... peut-être un peu trop voyant. Nous avons donc opté pour une tenue pour dormir mais attention, selon ses critères à elle ! Pas de chemise de nuit ni de liquette... Un short, et un haut "sans manches et à fines bretelles". Ok chef !




J'ai ressorti de mes patrons celui du short généreusement offert par Purl Soho, boutique New yorkaise. J'avais déjà cousu ce modèle il y a quelques années. Le patron est plutôt prévu pour du tissu non extensible mais j'ai quand même tenté en jersey et si le rendu est un peu gondolant sur les biais de côtés. D'autant que j'ai choisi la taille 10 ans pour ma petite de 7 qui commence tout juste à porter du 9. Disons qu'à la vitesse où elle pousse, c'eût été dommage qu'il soit trop petit arrivés aux beaux jours. 


Le haut est également un patron gratuit puisqu'il s'agit du top Ninon, proposé par Le Dressing de Cindy (tuto en story permanente). Rien de bien compliqué : Deux rectangles, une coulisse pour l'élastique et des bretelles. Le tuto initial est lui aussi plutôt prévu pour un tissu chaîne et trame et propose de large bretelles à gros noeuds. Pour des raison de confort (il  s'agit quand même d'un pyjama), j'ai fait des bretelles simples.

Voilà donc un coupon de tissu bien utilisé ! La micro-chute me servira à lui faire une culotte. J'ai réussi, grâce à ce projet, à me débarrasser d'un bout de biais extensible vert qui était dans mon stock depuis belle lurette et d'un micro bout de jersey (pour les bretelles). Ca ne désencombre pas beaucoup le placard mais c'est déjà ça !

J'aime bien coudre pour Salomé. Déjà parce que c'est une "cliente" assez peu regardante sur les finitions. Aussi, parce qu'elle s'affirme de plus en plus pour le choix des tissus et des projets. Et enfin, parce que la partie "photos" est vraiment chaque fois l'occasion de se marrer ensemble. Elle fait le clown, imagine des poses ... fait un peu sa star. Elle ne manque pas d'autodérision en regardant les photos après. 

Et pour moi, après, quand je regarde les (trop nombreuses) photos sur le PC, que les recadre... je me laisse surprendre par le regard profond de cette jeune petite personne pleine de vie et d'idées. Car la couture, ce n'est pas seulement assembler des tissus... C'est les choisir ensemble, chercher le projet, essayer, corriger, photographier... Bref, la couture c'est du partage, et de l'amour sur toute la ligne.

Je pense bientôt lui proposer de coudre elle-même. Ce top Ninon par exemple est parfaitement recommandé pour démarrer.