dimanche 15 mars 2020

Aménagement de mon atelier de couture


J'ai une chance inouïe d'avoir une pièce pour coudre chez moi.

Dans notre précédente maison, je déballais tout et rangeait tout à chaque fois…. faisant supporter au reste de la famille le "Tac tac tac" de la machine dans le salon.

En visitant cette maison il y a 3 ans, j'ai immédiatement su que cette petite pièce qui servait de dressing me serai réservée. J'y ai installé ma machine sur une petite table de cuisine, puis j'ai rangé mes tissus dans une vieille armoire…. Et puis je me suis fabriqué un peg board, et on m'a offert une surjeteuse… alors il a fallu acheter une table plus longue pour installer les deux bécanes ensemble.


Pour cela, j'ai acheté un plan de travail premier prix chez Leroy Merlin (16,50 euros et 4 pieds en métal 5, 50 euros pièce / 22 en tout - soit 38, 50 la table).

Et dernière étape : j'ai remplacé ma vieille armoire par une immense colonne blanche.
J'ai eu toutes les peines du monde à trouver THE Armoire. Je cherchais quelque chose de très haut, de profond et n'excédant pas 60 cm de large. J'ai finalement trouvé mon bonheur au rayon cuisine de chez Leroy Merlin. Entre la colonne, la porte et les charnières, comptez 147 euros. J'espère bien revendre l'ancienne armoire et la table pour financer un bout de ces achats. Evidement, je l'ai fixée au mur pour éviter qu'elle ne bascule.


Là je suis hyper bien installée. J'avais calculé pour garder une place entre l'armoire et la table pour y caser Scarlett, mon mannequin.

Je pense ajouter à terme une étagère murale sur équerres, entre l'armoire et le pegboard pour y poser mes bouquins de coutures actuellement rangés tout en haut l'armoire et mes patrons qui sont dans une belle boîte.


J'ai mis tout en bas de l'armoire les trucs encombrants : Mousse, ouatine, bourre à coussin et autres tissus à upcycler un jour.

Au dessus, les petites chutes bien rangées dans des boites, destinées à faire des appliqués, des poches, des doublures de pochettes, etc.... et le simili.


Encore plus haut, des chutes plus grandes… suffisamment pour coudre des petits trucs ou de vêtements enfants, ou des accessoires.

Sur la suivante : les grands coupons jamais entamés (le trésor de guerre).


Et tout en haut, les bouquins, les magazines et autres modes d'emplois de machines.

En changeant de table, j'ai acheté des pieds de 80 cm ce qui fait que ma table est assez haute.
La chaise que j'utilisais ne convenait plus. Mon conjoint m'a suggéré de prendre un tabouret à roulettes pour glisser de la MAC à la surjeteuse… et comble de bol, le lendemain, j'ai trouvé un tabouret à la déchetterie. Il était sur le point d'être embarqué par un ferrailleur… qui me l'a vendu pour 5 euros. Il est en parfait état, l'assise est en cuir hyper confortable et le mécanisme du vérin pour monter ou descendre est impeccable.



J'avais un peu peur d'avoir mal au dos mais finalement c'est pas mal. Je me tiens plus droite. Ma jambe est mieux positionnée par rapport à la pédale et du coup, je n'ai plus de douleur à la cheville.

Voilà pour l'aspect fonctionnel.



En déco, on retrouve mon fanion "je ne suis pas bordélique, je suis créative" de chez Déco Avenue, acheté en kit et cousu par mes soins.
J'ai également détourné deux tambours à broder pour y mettre deux tissus que j'aime bien. Idée que j'avais repérée sur Pinterest.
On trouve également un malicieux schtroumpf tailleur qui veille sur mes outils et mes travaux (cadeau MacDo offert par mes enfants).



Sous la table, j'ai casé la travailleuse que j'avais retapée il y a quelques années.
(plus de photos ici, en déroulant un peu la page).


J'ai également mis mes biais et rubans dans des pots, et les boutons dans de jolies boîtes offertes par mes enfants à la fête des mères.



Entre les machines, sur le plan de travail, j'ai installé un petit meuble à tiroir que j'ai depuis de longues années. Il stocke les petites bricoles de mercerie : boutons à recouvrir, anneaux divers, colle à tissus, élastiques et scratchs...



Voilà, on peut dire que je suis pas mal là….

J'ai même une fenêtre… d'habitude elle ne m'est de peu d'utilité puisque je couds le soir…. Mais puisque cette pièce sera aussi mon bureau pendant une durée indéterminée, je vais apprécier d'avoir la lumière du jour.

Et oui, mon atelier va se transformer en lieu de travail en raison de l'épidémie de Coronavirus….J'espère que je vais supporter de rester enfermée ici pour faire autre chose que de la couture !!



dimanche 1 mars 2020

Blouse Emmanuelle - Chouette Kit


J'ai commandé à mon anniversaire un "Chouette Kit".
Je suis littéralement tombée amoureuse de ce tissu avec de jolies couleurs et de beaux oiseaux.

D'ordinaire, je ne suis pas fan du concept de "kit" car il y a toujours un truc qui ne me plait pas : soit le tissu, soit le patron, soit les petits accessoires de mercerie.
Là l'association blouse /patron étant vraiment sympa, j'ai donc passé commande de ce kit.



A l'ouverture de la boîte, bonne surprise : le tissu est de belle qualité. Suffisamment fin pour de l'habillement mais pas trop pour éviter la transparence. Les couleurs sont superbes et les rouges éclatants. Dans la lisière, je reconnais l'éditeur du tissu, il s'agit de C.Pauli… j'avais déjà cousu un tissu de cette maison là lorsque j'avais fait ma robe Paoline. De la super qualité.




La blouse Emmanuelle est assez simple à coudre et tient dans 1,80 de tissu (en laize 140).
Hors décalque du patron et découpe du tissu j'y ai passé une bonne soirée.
La principale difficulté (mais tout à fait surmontable) est l'assemblage du plastron, et notamment au niveau du piquage des angles.
Personnellement, j'ai trouvé que certaines étapes manquaient un peu de clarté (la découpe de la fente du col par exemple….où il est indiqué "cranter en Y au bas de la fente").



La blouse est parfaitement taillée. En général je m'habille en 40 dans le commerce, et là le tableau des taille m'indiquait de coudre un 42, ce que j'ai fait. Avec le plastron, j'avais peur qu'en taillant en 40 les couture tombent mal au niveau de la poitrine. Là c'est impeccable. J'ai fait toutes les finitions à la surjeteuse, c'est très propre.



Je referai d'autres Emmanuelle, sans aucun doute, mais je pense que j'y apporterai quelques modifications :

Premièrement, je remplacerait les élastiques aux poignets par autre chose… poignets classiques, boutonnières.
Deuxièmement, je fixerai la parmenture du plastron autrement. Là il faut là coudre en surpiquant les bords du plastron. Je pense que je la fixerai avec des points glissés à la main, pour ne pas avoir de surpiqûre à l'avant.
Troisièmement, je retravaillerai un peu l'encolure pour avoir quelque chose de plus dégagé ou décolleté.




Globalement, c'est un très bon kit. Beau et pas trop compliqué. Abordable pour les débutantes en confection de vêtements. Et ce qui me touche en plus, c'est qu'il est assemblé à Guidel, non loin du berceau familial maternel, dans le Morbihan. C'est important de faire travailler les entreprises nationales…. Savoir que ce kit vient de Bretagne me touche encore plus.







lundi 24 février 2020

Sac Georges


Voilà, j'ai enfin cousu Georges.
J'ignore quand est-ce que Virginie (alias Vinydiy) a créé ce patron… mais une chose est sûre, chaque jour j'en vois au moins une dizaine de nouvelles versions sur Instagram.



"Georges" est un best seller. C'est l'équivalent, dans l'univers des patrons d'accessoires, de la combinaison "Sirocco" dans celui de l'habillement. Et quand tu croises quelqu'un avec un Georges en bandoulière, tu reconnais instantanément ce modèle cousu main…


J'ai acheté ce patron en ligne en profitant d'un promo sur le site Makerist il y a presque un an. De mémoire, il était à 2 euros… J'ai quand même eu quelques scrupules à le payer ce prix dérisoire, eu égard à la créatrice qui pratique déjà des prix mini (le patron plein tarif n'est qu'à 3 euros sur son site).


Bref ! J'avais une chute de Wax (acheté en vacances sur le marché de Loches) et qui m'avait servi pour me faire la jupe twist de Vanessa Pouzet. J'avais également une chute de coton pour la doublure et du simili. Tout en stock donc, à l'exception de la sangle, des zips et des attaches.


Le livret peut faire peur quand tu découvres le PDF de 40 pages… Mais plus de la moitié est consacrée au patron. Pas spécialement utile puisque les pièces sont toutes à angles droits et les mesures sont indiquées dès le début.
Chaque étape est parfaitement expliquée, très bien illustrée. Tout s'emboite parfaitement. C'est un régal.


Si je dois parler de points que j'ai trouvés difficiles :

J'ai un petit peu ramé pour faire la surpiqûre le long du passepoil, malgré l'utilisation d'un pied en téflon. Je crois que c'est dû à l'entraînement de ma machine Silvecrest de Lidl qui peut être un peu faiblard sur les grosses épaisseurs de tissus.



L'ensemble de l'ouvrage étant quand même raide et un peu "encombrant", il faut se ménager un peu de place pour manipuler le sac autour du pied de biche.




Mais franchement, le niveau de difficulté est hyper abordable.


Le résultat est tellement gratifiant.
Le sac est beau, bien fini, archi propre. Il est doté de plein de poches : une zippée sur l'extérieur et des poches plaquées sur l'autre côté et à l'intérieur. Il est logeable pour emporter des affaires pour un week-end, aller au sport, ou pour faire un sac à langer. Non vraiment, le patron est très bien étudié.


Je suis bien contente de ce premier Georges que je pense offrir.
Je suis sûre que j'en ferai d'autres.




samedi 15 février 2020

Pyjama pour homme



Un fois n'est pas coutume, j'ai cousu pour mon conjoint… Et à sa demande, s'il vous plait.

Il m'a demandé un pyjama. Oui, ça fait pas fou-fou dit comme ça… Oui un pyjama. Certains en portent encore… L'homme de la maison est de ceux là.
Par expérience, nous savons que les pyjamas (surtout les 1er prix) finissent par rétrécir, donnant à l'allure générale un coté péquenaud-pêche-aux-moules pas des plus sex...

Bref, un bon pyj, faut y mettre le prix. Et comme l'Homme est radin sur certains achats, et la Dame couturière…. j'ai dit ok.

J'ai profité des soldes sur Bennytex pour acheter du jersey noir pour le haut et du coton à motifs discrets pour le bas.


J'ai fait le pantalon en me basant sur un bas de pyjama… mais j'ai oublié de tenir compte du fait que celui qui m'a servi de modèle était en maille extensible.
Du coup, celui que j'ai cousu est un peu étroit à l'enfilage et au porté. Pour être très honnête, il est même très ajusté, pour ne pas dire moulant.
L'Homme ne s'en plaint pas et le trouve confortable… Une taille supplémentaire aurait largement convenu… comment dire….Là, il est tellement près du corps ce fute qu'il ne laisse aucune place au mystère disons. (En même temps je sais déjà ce qu'il y a dessous…).
Pour la ceinture, j'ai utilisé une bande du jersey du tee-shirt dans lequel j'ai passé un gros élastique plat.


Pour le tee-shirt, j'ai utilisé le patron gratuit "Hercule" de Urban Fairy, avec finition col rond.
J'ai respecté le cahier des charges : basique de chez basique. All Black. Je l'ai volontairement taillé large pour plus d'aisance. J'ai ajouté des manches longues (le patron les prévoit courtes).



Globalement c'est pas mal si ce n'est ce pantalon tout juste assez large. L'avantage du sur-mesure, c'est quand même de pouvoir avoir des longueurs nickels (l'Homme étant grand et mince, c'est souvent feu de plancher et manches à peine assez longues).

Je crois qu'il est content.
(#teamjoieinterieure)

Il a même accepté que je prenne quelques photos au réveil…. Dingue.



lundi 3 février 2020

Tee shirt Camélia Superbison (version B)


J'ai reçu en cadeau le super patron du tee-shirt Camélia de Superbison. Ca ressemble à un patron de "basique" mais c'est tout sauf un basique… Il existe 4 versions très différentes de ce patron, et deux possibilité de finitions pour le bas (arrondi ou droit).

Moi, j'ai littéralement craqué sur la version B avec ses empiècements épaules et dos.



C'est donc avec ce modèle en tête que je me suis mise en quête de jersey sympa. J'ai trouvé chez Tissu Myrtille Orvault un jersey tacheté tout joli, que j'ai pu associer à un autre jersey uni assorti.



Après, que dire ? Le patron est lisible (moi j'ai la version PDF imprimée sur Traceur qui compte pas moins de 3 feuilles), les explications limpides….
J'ai décalqué, coupé le calque, le tissu et cousu en une soirée.



La surjeteuse m'a permis de tester enfin pour la première fois la couture du jersey propre et nette.

Un régal.
Je n'en reviens pas moi-même d'avoir réussi à faire ce joli col en V.



Le tee-shirt taille convenablement même si je trouve que ce tissu montre plus les défauts qu'il ne les cache... Cela n'a rien à voir avec le patron.

Camélia est une pépite et il me tarde de recoudre d'autres versions, avec des empiècements de dentelles, des volants…. Les possibilités sont infinies. Merci Superbison !



Ma première culotte cousue main


J'ai participé samedi dernier à un atelier "je couds ma petite culotte" dans la boutique Mercerine de Leclerc Nantes Paridis.
C'était un cadeau d'anniversaire (en avance) offert par l'amoureux.

L'atelier, d'une durée de 3 heures était animé par la grande papesse du genre : Charlotte Jaubert.
A 27 ans, elle a déjà écrit deux livres pour apprendre à coudre sa lingerie et ses maillots de bains, elle donne des cours de couture (en vrai et en vidéo), créé des costumes de scène et est en train de préparer sa ligne de maillots de bains.
Bref, pas n'importe qui quoi...

Alors au moment de l'inscription, le magasin m'a remis une liste de fournitures à acheter… Sans trop de précisions.
J'ai trouvé une très jolie dentelle vert émeraude à l'Atelier des Tissus, ainsi que du jersey de bambou pour le fond de culotte. En revanche, je n'ai jamais réussi à mettre la main sur des élastiques dans les mêmes tons.... J'ai écumé plusieurs Merceries Nantaises (Mercerine, l'Atelier, Mondial et même Myrtille…).... sans jamais trouver autre chose que du blanc, du noir, du nude…. un peu de rouge et de bleu à la rigueur.


Bref, je me suis rabattue sur du noir que je trouvais moins classe. La bonne surprise est quand même le prix des fournitures : moins de de 10 balles, et largement de tissu de reste pour faire deux culottes de plus.

Au début de l'atelier, Charlotte a commencé par nous expliquer les différentes matières… naturelles, synthétique.... Puis comment "sentir" le sens d'élasticité de nos matières pour les couper convenablement. Il faut choisir la tension la plus ferme dans le sens de la largeur de la culotte.
Plumetis, résille, dentelle, jersey… En fonction de la "souplesse", elle nous a orienté sur des élastiques…. en privilégiant les plus fermes pour le tour de taille et les plus souples pour le tour de cuisse.



J'avais peur que les 3 heures soient longues à passer, moi qui ne suis plus habituée à aller "à l'école".
Mais finalement, je ne les ai pas vues défiler.
Découpe du patron, des tissus… coutures de bâti, puis zig zag et surjeteuse…. et finalement, la culotte prend forme, avec des finitions pas si mal pour une première.

Au cours nous étions 4 couturières, plus la chargée d'animations du magasin. Bref, en tout petit comité, idéal pour apprendre et échanger.

J'ai apprécié les qualités pédagogiques de ma prof d'une après midi. Elle nous a donné de bons conseils et parmi eux le plus important : celui de ne pas se mettre la pression, d'accepter que la première culotte soit imparfaite.



Au final, je trouve que ce n'est pas si compliqué de coudre une culotte. La principale difficulté selon moi est de "doser" la tension de l'élastique.

J'ai aimé ce moment, rencontré de sympathiques couturières de la région. J'ai aussi particulièrement apprécié que l'atelier ne finisse pas tout pile à l'heure prévue. Charlotte et l'animatrice du magasin sont restées avec nous presque 3/4 d'heure de plus pour finir, tranquillement, sans pression. La classe.

A la fin, j'ai troqué un bout de ma dentelle verte contre un bout de la dentelle noire d'une autre participante. Et ce midi, je suis retournée acheter du biais élastique…. Charlotte avait prévenu : la couture de culotte est addictive. J'ai hâte de continuer et de m'améliorer !




lundi 13 janvier 2020

Ma résolution couture pour 2020 : reprendre les projets mal ajustés


Je me suis rendue compte que j'avais cousu quelques vêtements ces derniers temps qui ne m'allaient pas supers bien.

Malgré mes efforts pour prendre mes mesures et suivre les indications des patrons, je me suis retrouvée en fin d'année avec une jupe sister mini de Vanessa Pouzet et un pantalon Loulou de maison Fauve trop larges.

Après avoir porté ma jupe deux fois, je l'ai posé dans un coin, un peu dépitée : elle me tombait sur les hanches et, en lieu et place de ma jolie jupe ajustée, je me retrouvais avec une jupe avec un rendu tout droit, archi classique.

Quant au pantalon Loulou, j'avais tenté un rattraper le coup en insérant un élastique à la ceinture dans le dos... Alors oui, sur les photos de l'article c'était passable encore que je n'avais pas publié de photo du dos. Et pourquoi ça ? Pas par pudeur...non… Mais pour cacher des plis pas tops sur le cul.
Voilà, j'avoue.

Autant la jupe m'avait couté 10 balles… Autant le fute m'avait couté pas loin du triple (sans compter les patrons). Alors je me suis dit, merde, je ne suis pas plus nulle qu'une autre techniquement. Le problème, c'est la flemme… Bah ouais.
C'est quand même plus excitant de coudre que de découdre.


Pas grave. Je me suis lancée avec mon découd-vite. Raboule, le falzar… Et vas-y que je te démonte la ceinture, le zip …. Etape qui à m'a quand même occupé une bonne soirée, et ruiné la vue. Bah oui… le fil noir, sur le gris à chevron pas top. J'ai raboté à mort des deux cotés, réduit la ceinture et remonté tout le haut du pantalon. Et là, miracle, tout tombe nickel. Mais le vrai miracle c'est surtout que c'est propre. Oui, impeccable. C'est quand même hyper satisfaisant. j'y ai passé deus soirées, en prenant mon temps… Mais mon Loulou ressemble enfin à ce qui m'avait tant plu sur le site de créatrice. 




Il est surtout portable et confortable !!! Et je suis contente d'avoir viré mon rafistolage à l'arrache avec l'élastique dans la ceinture. Du coup, fini les plis disgracieux au dos… Je n'ai plus honte de montrer la face B de ce pantalon… (Face B comme boule, ou Beyoncé… of course).



Pour la jupette, par flemmasse encore, j'avais tenté un premier rafistolage de la taille trop large.
Quand j'y pense c'est tellement bête de faire ça. Je m'applique pendant des heures à décalquer, découper, assembler… et je tente une m**** pour récupérer ça… Ca n'a pas de sens.
Alors j'ai démonté là aussi mon bricolage pas digne de ce super patron. J'ai démonté la jupe, j'ai repris les côtés, et tout remis en place.
Franchement, j'y ai passé peu de temps.
Le plus long, comme à chaque fois, c'est découdre.

Mais, sans déconner, elle est tellement plus belle cette jupe ajustée !! Plus serrée, plus courte, plus mieux quoi. Je ne ressemble plus à une directrice de pensionnat…(mais pas non plus à Britney, ouf !).



Bref, c'est sans regrets.
Le mieux serait de couper juste du premier coup, ou, au moins de faire des toiles… Je continue mon apprentissage de couturière amatrice et autodidacte...



Mais ces deux expériences de reprises m'ont surtout montré que j'étais capable, qu'il suffisait de prendre son temps, de se faire confiance...



Voilà, c'est cool.
Je ne sais pas si ça valait une tartine pareille mais je suis tellement contente d'améliorer la qualité de ce que je couds que je voulais le partager.

Vivement ma prochaine erreur que je progresse  !

mercredi 1 janvier 2020

Sacs à vrac réutilisables - zéro déchets



Je démarre l'année comme je l'ai terminée : en cousant.

J'avais envie aujourd'hui de coudre un petit truc simple. Ca tombe bien, j'avais dans un coin de mon atelier un kit acheté au salon créativa 2019 de Nantes.

Sur le stand de la boutique "Quartier des tissus" (boutique située à Montaigu), j'avais trouvé un joli kit pour coudre des sacs réutilisables pour acheter les fruits et légumes en vrac.



Je m'y suis donc mise en début d'après midi de ce premier jour de l'an 2020.

Ce projet s'inscrit pleinement dans cette prise de conscience générale, et aussi de notre famille, de faire un peu plus gaffe à nos déchets. J'ai offert des lingettes démaquillantes réutilisables à Noël (faudra que je fasse un article), j'essaie d'optimiser mes chutes de tissus… et globalement, nous essayons, à notre niveau, de consommer plus local, de saison… de refuser les suremballages.



Sur le stand, j'avais donc choisi ce kit tout près, composé de mesh (le filet), de coton, de cordon et de 3 stop cordons. Le tuto illustré étant fourni. Le kit permet de faire un grand sac et deux petits. Il me reste encore du coton à la fin de ce projet.



Parmi tous les kits proposés, j'ai choisi celui ci avec ses tons oranges délicieusement vintage.
Le tissu à fleurs me rappelait les désuets rideaux de l'auvent de caravane de mes grands parents. Oui oui…. comme une madeleine de Proust.

J'ai cousu mes 3 sacs en assemblant quasiment tout à la surjeteuse, excepté le ruban pour la coulisse du haut. Bref, du simple, du rapide, de l'utile.



A mon grand étonnement, le mesh se coud hyper facilement. J'avais peur que le filet glisse ou s'accroche dans les griffes d'entrainement de la machine ou de la surjeteuse …. Mais non, nickel.



Je pense qu'en j'en ferai d'autres, de formes différentes (plus larges …). Et je garde cette idée en tête pour de futurs cadeaux faits-mains.