dimanche 31 octobre 2021

Déguisement Halloween - Dia de los muertes


A la base, je ne raffole pas d'Halloween... fête importée qui fait le bonheur des dentistes.

Mais je me suis, année après année, laissée convaincre par mes enfants. Ils attendent le 31 octobre presque autant que Noël et adorent déambuler dans le quartier, grimés en monstres. Et, en bonne fan de couture et bricolage, j'aime bien réfléchir au costume avec eux.


Cette année, l'idée était d'investir le moins possible. Halloween est un fête suffisamment commerciale comme ça. 

La petite à donc récupéré le costume de squelette que j'avais peint pour son frère il y a quelques années et remis son increvable tutu. J'avais dans l'idée de la déguiser en Calavera, squelette mexicain un peu baroque. 


J'ai donc acheté chez Centrakor un serre-tête avec des fleurs noires et rouges. J'ai viré les roses rouges que j'ai remplacées par des roses mauves d'un petit bouquet de fleurs synthétiques acheté dans le même magasin (merci à la Toussaint ne nous offrir  ces petites beautés kitchs) puis collées au pistolet à colle.

J'ai également trouvé un kit de maquillage dans le thème, avec des stickers pour le contour des yeux. J'ai également acheté un bout de dentelle qui sera bientôt utilisé pour me coudre des culottes.


Le grand frère ne voulait pas trop participer à Halloween cette année et s'est décidé la veille. J'ai juste acheté un chapeau de sorcier (que j'ai raccourci en y mettant un élastique sur l'intérieur de la pointe). J'ai collé dessus les roses rouges décollées du serre-tête acheté pour sa frangine. Le reste du costume à été fait avec des fringues à moi (pantalon, chemisier, veste et foulard pour la ceinture). Le summum de l'accessoirisation étant ce petit ukulélé piqué à la petite : parfait.

Et franchement, quand je les regarde, je trouve que c'est plutôt réussi pour un investissement inférieur à 10 balles. Ils me font même limite flipper.





Pyjama Cosmique


Je couds peu pour l'amoureux. Les vêtements homme sont quand même assez complexes et bizarrement, j'ai moins envie de me lancer.

Comme son premier pyjama cousu main il y a presque deux ans, celui-ci est une commande.

Et oui, mon homme est  de ceux qui dorment en pyjama (#teamfrileux) et qui a du mal à trouver son bonheur en magasin. Faisant confiance une fois de plus à sa couturière préférée, j'ai eu carte blanche pour ce petit projet.


J'ai réutilisé les patrons utilisés la première fois : "Hercule" de Urban Fairy, sur lequel j'ai fait des manches longues. Le pantalon est un patron maison tracé sur la base d'un pantalon du commerce.

En relisant mes notes, j'ai coupé le tee-shirt une taille en dessous et j'ai bien fait gaffe à acheter un maille extensible pour le fute pour ne pas avoir l'effet de la dernière fois (le pantalon très très moulant :-)).


Globalement, je trouve que le choix de jersey en magasin n'est pas ouf. Les motifs sont souvent enfantins, pour ne pas dire bébé. Même pour femme, j'ai du mal à trouver. Pour ce projet de pyjama, je voulais un haut uni et un bas à motifs. J'ai trouvé mon bonheur chez Mondial Tissus, avec ce joli jersey avec des constellations. L'homme de la maison aime l'astronomie et partager avec le reste de la famille l'observation du ciel. Ce jersey, rangé au rayon enfants, me semblait tout indiqué. Je l'ai assorti avec un uni bleu nuit approchant mais sacrément chiant à couper. J'ai à moitié foiré le col la première fois mais j'ai réussi à rattraper le coup.


Voilà donc un joli pyjama, parfaitement ajusté cette fois. Et, comme dans la série "Prison break" où le héros à la plan de la prison tatoué dans le dos... Mon mec à désormais la carte du ciel imprimée sur le cul.

Espérons qu'il fasse de beau rêve.


mercredi 20 octobre 2021

Jupe Crista - j'écoule mes chutes !


Quelle bonne surprise que ce patron gratuit de la jupe Crista ! C'est un patron offert par We feel pretty, une bonne occasion de faire venir les curieux (et les radins :-)) sur leur site internet pour découvrir l'ensemble de la gamme.

La jupe Crista est un très joli patron avec de jolis détails et des livrets au top. Cette jupe tulipe avec son jeu de plis est typiquement un patron que j'aurais pu vouloir acheter. On peut aussi le coudre dans une version sans pli.


Etant dans ma période où je cherche à tout prix à écouler mes chutes, c'était l'occasion de terminer le tissu gaufré acheté aux Coupons de Saint-Pierre il y a fort fort longtemps pour réaliser ma combinaison Siroco. C'est un tissu légèrement extensible, lourd, avec une bonne tenue. La version à plis est un peu plus gourmande en tissu.

En revanche, j'aurai du me souvenir qu'il ne faut jamais coudre lorsque l'on est crevé, ce qui est mon cas en ce moment. Je me suis plantée à chaque étape. A me mettre des baffes, franchement. Rien à voir les explications et illustrations du livret qui sont plus que parfaites.

- J'ai oublié de découper une pièce
- J'ai cousu une pièce à l'envers (endroit contre envers) deux fois !!
- J'ai mis les plis du mauvais côté
- J'ai découpé une pièce dans l'autre sens du tissus (à 180°C) du coup on dirait qu'elle est plus claire
- J'ai zappé une première fois de coudre l'élastique de la ceinture
- Et j'en oublie

Bref, j'ai passé beaucoup de temps  à rattraper mes bêtises pour un projet aussi simple.

Mais le résultat en valait la peine. Je la trouve vraiment top. Elle est jolie ET confortable. Ce tissu est impec, ne serre pas, ne remonte pas... Peut-être un peu trop mou ou épais pour bien marquer les plis du drapé, mais  c'est bien le seul bémol que je peux faire.

En plus j'aime bien le nom de la maison créatrice "we feel pretty". Au delà du message "body positive", il me rappelle mon film préféré, West Side Story... La scène où l'héroïne Maria (Nathalie Wood), dans la mercerie / atelier de confection où elle travaille, chante "I feel pretty". Cette scène est incroyable de joie, elle déambule entre les tulles et satins, déplace les mannequins en dansant... Est-ce cette scène qui à inspiré le nom de son entreprise à la créatrice ?

Bref, voilà un projet satisfaisant de A à Z, et pour lequel j'ai tout puisé dans le stock, et pas dépensé un seul euro. Perfect !



samedi 16 octobre 2021

Jupe élastiquée - j'écoule mes chutes.


Il me restait un petit bout de cette jolie mousseline trouvée chez Mondial Tissu en début d'année.

J'avais à l'époque craqué sur ce motif très 70's pour et m'étais cousu une blouse Suun.


J'essaie en ce moment d'écouler mon stock et particulièrement les bouts de 50-70 cm qui encombrent mon placard. Il faut que je me dépêche car la petite grandit et ces petites chutes commencent à être justes pour elle aussi.

La mousseline étant assez chiante à coudre (il faut bien avouer) je me suis donc attelée à une couture archi-simple : la jupe élastiquée. Un bon basique, classique, simple, rapide. Doublée d'un coton blanc léger lui aussi du stock. Bref, à part l'élastique, je n'ai rien eu a acheter pour ce projet.

J'ai profité de ce bel après midi pour aller faire des photos dans le joli quartier de Trentemoult à Rezé.

J'ai cousu d'autres vêtements pour Salomé que je montrerai ici prochainement.



Je m'interroge vraiment sur ce que je pourrais faire de toutes mes chutes de tissu. J'ai tendance à tout garder... Un micro bout peut devenir une poche contrastée, un fond de culotte, un empiècement, un appliqué, un bouton à recouvrir... Notamment sur les projets de cadeaux de naissances. On est bien content de trouver LE petit bout de tissu parfait pour le projet.  De temps en temps, ca sert aussi pour agrandir la garde robe de Barbie. Certains diront qu'il y a plein de choses que l'on peut coudre avec ses chutes, il y a même de très bon bouquins sur le sujet... Mais je ne vais pas me coudre 200 lingettes, ou sacs a vrac....


Bref, j'ai du mal à gérer le stock de ces coupons trop petits pour des vêtements mais encombrants malgré tout, et surtout, pour certains : très jolis. 


La solution la plus satisfaisante étant quand même d'en faire profiter la mini, pour finir comme d'hab, en duo mère-fille de choc.



lundi 20 septembre 2021

Sweat pour Ado et gilet kimono Maki pour fillette

Un seul article pour deux réalisations ! La faute à ces trois mètres de Sweat bleu roi, commandés aux Coupons de Saint-Pierre il y a quelques mois.


  


Mon grand garçon me réclamait un sweat depuis longtemps et j'ai choisi celui du livre "Couture pour jeunes ados" d'Annabel Benilan. J'aime particulièrement ce livre parce les planches à patrons sont hypers claires. Déjà, sur le sweat, vous n'avez que 3 tailles : 10, 12 et 14 ans et les pièces se chevauchent assez peu. Les explications sont simples et bien illustrées. Ce modèle est tout à fait conseillé aux débutants.



J'ai ajouté deux petits détails : une doublure en jersey orange à la capuche, et des biais retournés au niveau des ouvertures de la poche centrale, histoire de donner un peu de peps à ce bleu. Pour le bord-côtes, j'ai pris du bleu marine... Tant par envie de sobriété que par défaut de choix dans les merceries. Y a vraiment un truc à développer sur le bord-côte... entre les choix unis plan-plan et les superbes (mais très chers et un peu too much de 
Poppy)... il n'y a pas d'entre-deux en boutique.


Le beau gosse est archi content. En plus, il parait que le sweat est tout doux et confortable.

Il me restait encore plus de la moitié du coupon de jersey... et je me suis lancée dans le gilet kimono "Maki" de Superbison. J'ai pris ce patron dans le Hors-Série Modes et Travaux de janvier 2019 "12 patrons mère-fille" dont j'avais déjà fait une robe de toute beauté au moment de sa sortie. Le patron du gilet version fillette et version dame sont toujours disponibles à l'achat sur le site de Super Bison


La feuille patron du magazine est aussi fine qu'une feuille OCB mais ça passe. Et surtout, la taille à décalquer et rappelée dans la ligne du tracé... Un petit "8" pour la taille "8 ans" vient s'intercaler tel un pointillé et ça c'est top pour la lisibilité. Le niveau est débutant.  Rien de compliqué malgré quelques étapes manquantes dans les explications du magazine. La coupe est très sympa, notamment la forme des poches.


J'ai décalqué, coupé et assemblé dans la même soirée. Fini à minuit trente, porté à 7h30. Direct du producteur au consommateur.



Le modèle Maki est prévu pour un jacquard (chaque fois que j'écris ce mot, j'entends Valérie Lemercier dans les visiteurs dire "
Monsieur Ouille, pas avec votre Poncho"). En jersey ca passe aussi, bien que la parmenture ait tendance à rebiquer un peu. On verra après quelques lavages.

Mais la minus adore son gilet, tout aussi doux et chaud que celui du frangin. Je rajouterai peut-être une déco sur la poitrine (noeud, broche, broderie, pour casser l'uni).



Voilà, y a dix fois trop de photos pour cet article mais je n'ai pas réussi à choisir.😍😍😍


dimanche 12 septembre 2021

Cadeau de naissance, gilet la Grand' Ourse Ikatee et legging

Deux bébés sont nés dans mon entourage et je cherchais à changer un peu de cadeaux que j'ai l'habitude de coudre.

Cela fait bien longtemps que le patron du gilet "La Grand' Ourse" d'Ikatee me faisait de l'oeil, avec ses grandes oreilles de lapin sur la capuche.

Je l'ai cousu une première fois dans une taille 12 mois, sans doublure car j'étais un peu pressée par le temps. Le patron est assez simple et les explications limpides.

J'ai cousu le deuxième gilet en taille 6 mois, en mettant cette fois-ci une doublure. Comme il me restait de ce joli jersey matelassé, j'ai ajouté un legging dont j'ai trouvé le patron gratuit sur le site de Ohmotherminediy. La créatrice est espagnole et propose un grand nombre de patrons et tutos gratuits.  Les vidéos sont suffisamment explicites sans avoir a maitriser la langue de Cervantes. Sur le legging, j'ai quand même un peu galéré pour l'assemblage des chevilles. C'est tellement petit à manipuler sous le pied de biche que j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois.


En tous cas, je suis bien contente de cet ensemble bébé.

J'ai également été parfaitement conseillée par la vendeuse de l'Atelier des Tissus. Elle m'a aidé à trouver une jolie doublure et des biais assortis. Elle m'a également orientée vers ces boutons pressions nacrés de toute beauté.

Je n'avais jamais posé de boutons pression de cette sorte. J'avais déjà mis à de nombreuses reprises des pressions Kam en plastique, avec la pince spéciale. Pour ces pressions en métal, il faut sortir le marteau, et ne pas trembler. J'avoue que j'ai un peu flippé de foirer cette dernière étape et de ruiner mes gilets. 

Mais je suis hyper satisfaite du résultat et je sais déjà que j'en ferai d'autres. 



mardi 7 septembre 2021

Combishort - ""garde-robe sur-mesure de Charlotte Auzou" (suite)



J'ai déjà posté un article sur cette combishort cousue avant les vacances mais les photos prises dans le jardin n'étaient pas terribles.

J'ai donc emmené ma combinaison dans ma valise cet été, en me disant que je trouverais bien une journée ensoleillée pour la porter et faire quelques photos convenables.


Bref, vu le temps pourri au mois d'août... la combi est restée au fond du sac (avec les jupettes). J'ai seulement pu la porter le week-end dernier (en septembre donc) en allant à la plage.

Je confirme : j'ai mal choisi la taille pour le haut. Je ne suis pas à l'aise au niveau de la carrure. Pour une prochaine version, je tenterai également de rajouter une ceinture à coulisse pour faire blouser le haut et marquer la taille.




mercredi 28 juillet 2021

Concours Co-création d'un patron avec Charlotte Jaubert

Cliquez pour voir la planche en grand

[Edit : j'ai pas gagné 😪]

Lorsque j’ai vu le concours proposé par Charlotte Jaubert, je n’ai pas hésité à y participer.

Charlotte est la papesse de la couture de lingerie, maillot et sportwear. Ses patrons, livres et cours sont des institutions dans la couturosphère. J’ai même appris à coudre des culottes en atelier avec elle à la boutique Mercerine de Nantes en février 2020.

Elle propose, par ce concours, de co-créer un patron qui sera commercialisé. La couturière dont le projet sélectionné travaillera avec elle sur le prototype, le patron, le montage, le shooting, le livret… etc. Bref, le concours de rêve quoi.

Pour ce concours, j’ai choisi de proposer un Tankini. Un tankini est un maillot deux pièces dont le haut couvre le ventre. 

Personnellement je ne porte que des tankinis et jamais de maillot une pièce. Je trouve que ces derniers ne sont pas seyants : ils collent au ventre et ont tendance à accentuer les défauts. Je les trouve peu pratique (pour les commodités techniques que vous devinez).

Le tankini en revanche, s’il est ceintré sous la poitrine, permet une certaine ampleur pour la petite bouée et les hanches. Il peut être combiné avec des hauts et des bas différents. De plus, lorsque les 2 morceaux vendus ou cousus séparément, on peut vraiment choisir selon ses mensurations.

J’entends d’ici les réfractaires au tankini et celles qui le trouvent ringard ou démodé. Je dis NON. Pour preuve, on en trouve dans toutes les boutiques cette année encore. Et une simple requête dans Google Images nous montre bien qu’un tankini peut être porté avec élégance.

Le modèle que je propose ici est noué dans le cou, ce qui permet de flatter toutes les poitrines, menues comme généreuses, sans avoir à se soucier des armatures.

J’ai ajouté sur les côtés du top des liens coulissants. Ces liens permettent une grande modularité de ce modèle :

Ils permettent de jouer sur la hauteur du top, et donc de s’adapter à toutes les longueurs de buste. Froncé, pas froncé : celle qui le porte choisit ou non de dévoiler son nombril. Les fronces apportent aussi quelques plis gracieux au tissu qui là encore, masquent les petits complexes.

Je propose le même principe pour la culotte : des liens coulissants de chaque côté. Le bas peut ainsi varier du petit boxer à la culotte échancrée, selon le degré de fronçage. Sur ces liens, on peut tout à fait imaginer des petites pampilles en métal, pour encore plus de style.


Pour les couleurs et tissus, je suis partie dans une gamme de bleu proche de l’indigo. Mon tankini, je l’imagine avec un tissu principal avec un léger motif géométrique, presque ton sur ton. Le tour du décolleté et le nœud dans la nuque seraient réalisés dans un tissu bleu indigo uni satiné, assorti aux liens latéraux du top et du bas.

Pour le moodboard, j’ai cherché l’inspiration dans la nature. L’indigo est un pigment bleu foncé, extrait des feuilles et des tiges de l'indigotier. C’est une couleur peu commune dans le règne animal. Malgré tout, un oiseau le porte avec grâce : le passerin indigo.



C’est une couleur, comme le bleu roi, que je trouve apaisante et lumineuse à la fois et qui m’attire irrémédiablement, dans les magasins de déco, de tissus.

Dans mon moodboard, j’ai également fait un clin d’œil à ma ville, en mettant une photo de l’usine de sucre Beghin Say, curiosité architecturale industrielle de Nantes.

 


Pour la création de ce moodboard, j’ai dû composer aussi avec mes lacunes. Je ne sais pas dessiner, je n’ai jamais fait de planche d’inspiration auparavant. Pour créer l’effet matière sur le tissu de mon croquis, j’ai colorié ma feuille en glissant dessous une raquette de ping-pong à picots ! Bref, il a fallu inventer et composer avec ce que j’avais sous la main.

Mais j’ai ADORE. J’ai l’impression d’avoir combiné tout ce que j’aime : la couture, la créativité, la création graphique, la rédaction. Ces trois derniers points font partie intégrante de mon quotidien professionnel dans la communication.

Bref, je me suis éclatée. J’aimerais sincèrement que mon projet soit retenu car le reste de l’aventure avec Charlotte promet d’être palpitant. Et surtout, parce qu’aujourd’hui, il y a un vrai manque de patron de tankinis sur la planète couture. Et, enfin parce que je suis convaincue qu’il n’existe pas de maillot plus universel que celui-là, pour les grandes, les petites, les minces, les rondes, les jeunes et les moins jeunes.

Charlotte, si tu passes par mon blog, j’espère que j’ai réussi à te convaincre et à te faire rêver avec mon projet.